ROZENFELD Carina 01
Bonjour. Qu’est-ce que vous pouvez dire à votre sujet ?
Je suis Carina Rozenfeld. J’ai trente-six ans. J’habite à Paris. Je suis journaliste dans la presse jeunesse.
Que faites-vous dans la presse jeunesse ?
Je suis journaliste, rédactrice. J’écris des articles, je fais des reportages. Je prépare des magazines pour les enfants.
Je crois que vous avez fait des études d’urbanisme. Comment en êtes-vous arrivées à la littérature ?
Quand j’ai terminé mes études, je me suis rendu compte que ce que j’aimais vraiment c’était les livres. Donc, j’ai cherché un stage en édition. J’en ai fait un chez Hachette tourisme. Comme j’ai un DEUG de géographie, je m’y suis un peu retrouvée. Et puis, plus tard, j’ai été embauché par une jeune rédaction qui s’est créée dans la presse. J’ai commencé à être journaliste chez eux. J’ai continué là-dedans, car je m’y sentais bien.
L’écriture, comment est-ce arrivé ?
Ah ça ! J’écris des livres, enfin, des histoires depuis l’âge de huit ans. Je prenais un cahier, un crayon et j’écrivais des histoires. J’étais à plat ventre, par terre, sur la moquette de ma chambre. Ensuite, je les faisais lire à ma mère. Il y a des histoires qui étaient si longues qu’elle les a tapées à la machine. On a tout agrafé et nous avons fait des petits livres. J’avais une dizaine d’années à peine. J’ai toujours écrit des histoires à côté de ce que je faisais. Que ce soit l’école, le collège, mes études. Cela a toujours été quelque chose que j’avais en moi. Donc, je lis et j’ai toujours écrit. Cela a contribué à ce que je suis devenue.
Que sont devenus vos premiers textes ? Ils racontaient quoi ?
Toujours du fantastique, de la SF. C’est le genre dans lequel j’ai grandi. Mon père est un grand fan de SF. Il m’a toujours ouvert sa bibliothèque. Donc, j’ai très vite lu des choses pas du tout classiques. Et je me suis mise à écrire du fantastique après avoir lu « L’armoire magique » vers 8-9 ans. J’ai adoré ce livre et je rêvais de trouver un monde magique dans mon armoire, comme Lucie. Et comme ce n’était pas possible, je me suis dit que le seul moyen de trouver des mondes magiques c’était de les créer moi-même. J’ai commencé à écrire des histoires comme cela. C’était un peu mon armoire à moi.
Vous avez écrit un livre pour la jeunesse « Lucille et les dragons sourds ». Vous pouvez en parler ?
Alors, « Lucille et les dragons sourds », part justement d’une idée que j’avais eue à environ 10-12 ans. C’est l’histoire d’une fillette qui a une vie tout à fait normale. Mais un jour, un dragon vient la chercher dans sa chambre et il lui demande de lui venir en aide. L’idée de départ était bonne : les dragons sont sourds et c’est pour cela qu’ils deviennent méchants. Donc, la petite fille doit trouver une solution pour que les dragons retrouvent leur ouïe afin qu’ils redeviennent gentils. J’ai réécrit cette histoire après la naissance de mon fils. J’avais alors vraiment envie d’écrire quelque chose pour les enfants. Un petit peu pour mon fils en fait, pour qu’il puisse le lire quand il serait plus grand. À partir de cette idée de dragons sourds, j’ai tout retravaillé et j’ai écrit ce livre-là. J’ai trouvé un petit éditeur qui l’a publié d’une manière assez confidentielle. Et finalement, il a eu son petit succès, à son échelle. J’ai eu deux prix attribués par des écoles, des groupements d’écoles de la France. Ça a été une super aventure. C’était le tremplin pour me dire que je pouvais continuer d’écrire et élargir tout cela.
Et vous avez envie d’écrire une suite ?
Elle est écrite.
Elle est écrite !
Je ne sais pas si je peux en parler maintenant, mais elle est écrite. Elle est en attente pour l’instant. Il y a des gens que cela intéresse. On va voir. A priori, l’éditeur du premier ne fait pas le deuxième. Donc, j’ai un autre éditeur qui est intéressé pour récupérer les droits du premier et publier la suite, mais pour l’instant, rien n’est fait. J’ai même une idée pour un troisième. Le jour où le deux sera bien lancé. Comme ça, cela fera une trilogie même si les histoires sont indépendantes les unes des autres. C’est un univers que j’affectionne particulièrement.
Vous avez publié un nouveau livre chez Atalante « Le mystère Olphite ». Vous pouvez nous en dire quelques mots ?
C’est une histoire qui se passe en 2124. C’est de l’anticipation. J’ai pris le parti de décrire un monde qui n’avait pas trop changé dans le futur. Je n’ai pas voulu faire quelque chose de trop différent. En fait, les Olphites constituent une population d’hommes qui se sont révélés avoir une mutation qui leur donne une sorte de pouvoir particulier. Je ne le révèle pas tout de suite, car il fait partie du suspense. À côté de ça, il y a un complot politique et une fin du monde avec une comète qui va s’écraser sur la terre. Tout cela mélangé, c’est une aventure dans laquelle l’on doit déjouer un complot et sauver la terre. Je vous raconte tout cela d’une façon un peu bizarre parce mon texte est fait de l’histoire qui se déroule d’un côté et de toutes les informations que l’on apprend sur ces hommes particuliers d’un autre côté. Ainsi, on apprend les détails au fur et à mesure. Au début, on ne sait pas qui sont les Olphites. Leurs capacités, leurs pouvoirs...
L’histoire commence sur un jeune garçon qui s’appelle Maor qui est un olphite et qui s’enfuit. Et on ne sait pas pourquoi. On va le découvrir un peu plus tard et tout cela va créer une sorte de puzzle qui va mettre en lumière un gros complot, un danger qui pèse sur la Terre. Il y a une enquête, une aventure, une course contre la montre, des méchants à contrecarrer et une histoire d’amour.
Toujours pour la jeunesse ?
Plus les ados à partir de 12-13 et les jeunes adultes. Mais les adultes peuvent le lire aussi. Ils sont les bienvenus, à partir du moment que l’on aime ce genre d’univers. C’est un peu plus mature au niveau de personnages qui sont plus âgés. J’essaie d’apporter un peu plus de réflexion sur l’avenir de la terre. Sur le rapport de la société au monde politique. J’essaie de poser quelques questions.
Est-ce que l’on ne doit pas trouver des solutions nous-mêmes ?
Est-ce que l’on ne doit pas apprendre des autres ?
Est-ce que parfois l’on n’a pas tendance à se voiler la face par rapport à certaines situations ?
Donc, j’aborde des sujets un peu plus complexes que des dragons.
Pourquoi c’est très complexe des dragons sourds ?
Oui. Pour les soigner. (Rires)
Ce livre parle de pouvoirs.
J’ai une passion pour les superhéros.
Par exemple ?
Les comics. Mon papa était aussi fan de comics. Il m’a donné ses collections de Marvel et autres. Je les ai dévorés quand j’avais 10-12 ans. Et j’ai toujours une passion pour l’apparition des pouvoirs chez les gens et leur gestion.
Comment appréhender ses pouvoirs ?
Comment vivre avec ?
Comment les utiliser au mieux ou au mal, selon que l’on est gentil ou méchant ?
C’est vraiment un sujet qui m’a toujours passionnée. Les superhéros, les superpouvoirs. Dans ce que j’écris, on retrouve toujours un peu cette thématique. Des gens qui ont une ou des aptitudes particulières, qui le découvrent à un moment de leur vie et qui fait basculer leur destin et forcément, je trouve cela grandiose.
Quel est votre super héros préféré ?
Spiderman
Ce livre parle aussi de religion. La religion qui est pouvoir, il me semble.
Je ne dirais pas que c’est une religion. Je n’aime pas ce mot-là. Il y a des gens qui prennent la religion comme quelque chose de négatif. Ce n’est pas une religion, c’est une caste constituée d’êtres humains particuliers. Le leader de ces êtres particuliers se croit supérieur aux autres, car ils ont ce pouvoir.
Donc, cette caste est au pouvoir. Certaines personnes de cette caste détiennent le pouvoir.
En fait, c’est plus compliqué. Le pouvoir actuel n’a pas beaucoup changé. Il y a des présidents, des communautés existantes. Il y a l’Europe et j’ai inventé une union, pas les USA. Ce sont plusieurs pays d’Amérique, le Canada, les USA, le Brésil. Cela s’appelle United Country of America. Et il y a la Coalition des Pays Asiatiques. On reste dans une structure politique proche de celle d’aujourd’hui, mais en plus futuriste. Et il y a en plus cette caste qui a réussi à prendre un ascendant sur les politiques. C’est donc plus détourné, ce n’est pas qu’elle a le pouvoir, mais elle va utiliser le pouvoir des politiques pour arriver à ses fins.
Est-ce que vous pensez à plusieurs projets à la fois ?
Oui ! J’en ai beaucoup qui arrivent donc, je n’ai pas le choix que de penser à plusieurs projets en même temps. Le mystère Olphite, je l’ai écrit sur une très longue durée. Je l’ai commencé en 1998. J’ai arrêté quand je suis tombée enceinte, car je n’arrivais plus à écrire. Et après la naissance de mon fils, j’ai eu envie d’écrire quelque chose de plus jeune. C’est là que j’ai écrit les dragons sourds. Ensuite, je l’ai repris plusieurs années après. En le retravaillant, il a fallu que j’harmonise le début et la fin parce que j’avais quand même évolué dans mon style. C’est un projet qui a été assez unique dans mon esprit pendant des années avec des pauses. Un travail de longue haleine. Aujourd’hui, par contre, j’ai plusieurs projets sur le feu, c’est donc une démarche différente.
Et quel a été le déclic ? Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?
Un soir, j’ai vu un reportage sur les comètes. Il présentait une théorie sur les comètes qui auraient amené la vie sur Terre. Dans mon esprit ça a donné cela : d’un côté, on raconte que c’est une comète qui a détruit les dinosaures et de l’autre, celles qui auraient apporté la vie. À partir de là, j’ai trouvé que la comète pouvait être un personnage très intéressant. Cela m’a donné envie d’écrire une histoire. Donc, j’ai eu cette idée qui m’est venue comme cela, d’un seul coup. Je me disais que je tenais une bonne idée. De plus, j’ai la chance d’avoir des amis qui avaient lu ce que j’avais écrit. Ils voulaient connaître la suite du début de cette histoire. Ça m’a encouragée à continuer.
Comment écrivez-vous ? Est-ce que vous avez un plan ?
Non. Pas de plan.
Vous vous laissez entraîner par les personnages ?
Un petit peu. J’ai des idées générales. Je sais où je veux en venir. Je connais les petits événements qui vont ponctuer le recit, mais je me laisse complètement investir par l’histoire au fur et à mesure que je l’écris. Parfois, je suis coincée dans des situations abracadabrantes alors je me dis. « C’est bien sympa d’en arriver là, mais comment je vais m’en sortir ? »
Et c’est là que c’est intéressant parce que, finalement, en cherchant une solution, en creusant les idées par rapport à tous les personnages, je trouve une idée qui me surprend moi-même. Je me dis : « Si moi, j’arrive à être surprise, le lecteur ne s’y attendra pas ».
Mais par contre, dans ces moments-là, je peux rester plusieurs semaines sur un point de mon bouquin et attendre de débloquer la situation avant de reprendre l’écriture.
À part l’écriture, quelles sont vos autres passions ?
La musique. J’ai beaucoup étudié la musique dans ma jeunesse. Là, j’ai moins le temps d’en jouer. La lecture aussi. Je lis beaucoup. Moins maintenant. Toujours ce problème de temps. J’aime bien le cinéma. Les films de SF.
Et pourquoi l’écriture ?
J’ai toujours écrit. Cela a toujours été naturel chez moi. Cela représente la possibilité d’ouvrir des portes d’autres univers. À la lecture d’un livre, on ouvre une porte sur un univers. On s’y plonge et puis il y a la frustration de se dire :« j’aurais aimé vivre ça ! ».
L’écriture a été un moyen de m’évader dans d’autres univers que j’avais imaginés. Comme j’ai beaucoup d’imagination, j’ai plein d’idées. C’est vraiment une façon de découvrir des univers que, moi, je voulais explorer. Pas simplement ceux des autres. J’ai toujours eu de bons rapports avec les mots. Même plus jeune, au collège, un professeur de français m’avait déjà repérée. Il m’a fait participer à un concours de jeunes écrivains parce qu’il pensait, non pas que j’avais un style exceptionnel, mais que j’avais de la facilitée à jongler avec les mots.
Et vous dites que vous aimez la musique. Quel genre ?
De tout. J’ai été élevé avec de la musique classique. Donc, il y a une grande part de classique dans mes goûts. Aujourd’hui, j’écoute tout ce qui me plaît. Un peu de tout tant que cela me touche. Pour écrire, j’écoute de la musique sans paroles.
Quel est votre auteur de SF préféré ?
J’ai commencé par Asimov. Il garde une grande place pour moi avec « Les Robots », « Fondation » et aujourd’hui, la référence que j’ai, c’est Dan Simmons avec « Hypérion ». Ce roman m’a marquée. Si un jour j’arrive à écrire un truc comme cela je pourrais dire que je suis arrivée au top ! Pour moi, « Hypérion », c’est énorme. Actuellement, je n’ai pas encore trouvé quelque chose que j’ai lu qui m’a laissé le même goût.
Et en littérature classique ?
Je ne suis pas tellement littérature classique. Flaubert peut-être ?
Ou même de la littérature moderne.
Moderne. Je vais dire beaucoup de choses assez contemporaines. À savoir des histoires qui se passent actuellement. Des histoires avec des gens étonnants, au destin étrange, mais qui s’inscrivent dans le quotidien malgré tout ; pour me détendre, j’aime ce que j’appelle des romans de filles. « Le Diable s’habille en Prada », ça m’a bien amusée. Maintenant, c’est un peu passé. Et puis, après, beaucoup de la littérature anglo-saxonne. En ce moment, je lis « Le Destin miraculeux d’Edgar Mint ».
Connais pas du tout.
Ça n’a rien à voir avec de la SF. On raconte la vie de d’un gamin qui s’est fait écraser par la voiture du facteur et cet événement entraîne une suite d’aventures dans sa vie qui n’est pas toujours facile.
Bon, là, j’ai déjà une idée de la réponse. Quel est votre roman SF préféré ? Dan Simmons, Hypérion ?
Ben voilà. J’aime bien. Je l’ai lu et relu. Et puis là, j’ai relu le Cycle de Tschaï de Jack Vance.
C’est un livre qui a bercé mon adolescence.
Et puis il y a Asimov et Simack. Je les trouve excellents même si le style a un peu vieilli. J’ai adoré Pierre Bordage. La trilogie « Les Guerriers de silence ».
Votre film SF préféré ?
En fait, je suis une grande fan de Star Trek The Next Generation. Un des films que j’ai préférés c’est « Premier contact ». Avec toutes les séries de Star Trek, ils ont réussi à créer un univers hyper complexe, hyper construit. Quelques faiblesses scénaristiques, mais globalement, ça reste un bel univers. Du coup, je suis très fan de Patrick Stewart qui jour le Capitaine Picard.
X men aussi ? Moi je l’ai adoré dans ce film.
Un peu moins. Il est dedans, mais je trouve que X men et bien, sans plus. Ce ne sont pas mes héros préférés. J’aime bien le début quand ils découvrent leur pouvoir. L’arrivée des pouvoirs, leur gestion.
Quel film préféré hors SF ?
Bonne question. « Shine », j’ai bien aimé. J’aime bien le destin de personnages forts.
Votre principal trait de caractère ?
Je pense être gentille. J’ai plein d’imagination.
Qu’est-ce qui vous énerve ?
La bêtise. La bêtise chez les gens.
Quel est le don que vous regrettez ne pas avoir ?
Un don de superpouvoir ou un don d’être humain ?
Comme on veut.
J’aurais aimé être une musicienne. Jouer dans un orchestre symphonique.
Et comme superpouvoir ?
Voler. Je pense que voler, ça me plairait bien. Invisible aussi, ça serait pas mal. Pouvoir observer les gens. Non, en fait, le meilleur superpouvoir serait choisir son superpouvoir par rapport aux événements.
Quel est votre rêve de bonheur ?
Je crois que je suis en train de le vivre en ce moment. Tout va bien dans ma vie. J’ai des livres en projets, j’ai un petit garçon merveilleux. Tout va bien. Franchement, je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus.
Par quoi êtes-vous fascinée ?
Par les enfants. Ils sont supers. Ils voient le monde d’une façon que nous avons perdue, et c’est dommage… Ils posent des questions qui paraissent tellement évidentes. Ils nous font rire mais finalement, leurs remarques sont toujours pertinentes. Je suis toujours sidérée par la façon dont ils voient les choses.
Votre héros dans la ville réelle ?
Je ne sais pas si j’ai un héros dans la réalité en fait. Un héros a proprement parler ? Une personne que j’admire ? Il y a tellement de gens qui sont intéressants. Il y a mes parents déjà que je trouve admirables. J’admire des personnes autour de moi qui arrivent à faire des choses fortes. Mais de toute façon, j’adore l’être en général. Il a de la ressource. Globalement, l’être humain est capable de tant de choses. Il y a tellement de choses incroyables chez les gens que je crois que, finalement, l’être humain est un sujet fascinant.
Si le génie de la lampe apparaissait, quels seraient vos trois vœux ?
Pourquoi pas un best-seller ?
Il y a d’autres moments où j’aurais eu plein d’idées, mais là, je suis bien… Alors, que tout continue comme maintenant.
Est-ce que votre vie est à l’image de ce que vous vouliez ?
Je n’ai jamais imaginé quoi que ce soit en fait. Quand j’étais petite, on me demandait ce que je voulais faire plus tard. Ecrivain, donc, ça oui. Mais je crois que je ne me suis jamais imaginé mon futur J’ai eu une grosse rupture dans ma vie et j’ai dû tout recommencer à zéro. Je ne peux pas dire que ma vie soit à l’image de ce que je voulais. À un moment, j’ai eu une vie, et aujourd’hui, j’en ai une autre. Et demain, j’en aurais peut-être encore une autre. J’explore les vies que je traverse.
5 choses qui vous plaisenttous domaines confondus ?
Le ciel bleu.
Un bonne journée.
Une bonne soirée.
Une bonne nuit.
Une bonne soirée avec les gens que j’aime, entre amis.
Un bon bouquin.
5 choses qui vous déplaisent ?
L’inertie.
L e froid.
Je déteste me réveiller le matin.
Être pressée par le temps.
Être déçue par les gens, les choses, les événements, un livre. Je n’aime pas être déçue.
Quels sont vos projets ?
J’ai publié un autre roman cet été : « La quête des Livres-Monde » chez Intervista. Il s’agit du premier volume d’une trilogie. Et puis j’ai encore des livres à écrire pour 2009 que l’on m’a demandés. J’ai de la chance. J’ai pas mal de demandes différentes avec des gens différents plus qu’intéressants.
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