ROUSSEAU Bérengère 01

Auteur / Scénariste: 

©photo : Marc Bailly Photos

 

• Auteure éditée

Nationalité : Belge

Biographie

Née au plat pays par une nuit d’orage, Bérengère est une jeune femme moderne avec la tête dans les étoiles et le regard qui vagabonde. Passionnée de lecture et de voyages, elle se prend très vite à rêver à des mondes imaginaires. Elle rêve de grandes batailles, de conquêtes spatiales, de légendes égyptiennes. Quand elle n’écrit pas des romans, elle s’essaie aux nouvelles, aux haïkus ou à la poésie. Elle fait également partie avec plusieurs autres auteurs du projet Microphémérides qui consiste en l’écriture chaque jour d’une micronouvelle basée sur les éphémérides du calendrier. Elle avoue avoir un faible pour les jeux vidéo et un amour secret pour le septième art. Elle revêt son costume de professeur pour enseigner l’anglais à des adolescents la journée et, parfois, celui de psychologue. Elle revendique sa belgitude, son plat pays et ses frites. Elle pense avoir été Égyptienne dans une autre vie et rêve de se réincarner en chat dans la prochaine.

 

Bonjour à vous ! Et merci de prendre de votre temps pour répondre à mes questions. Vous semblez adorer la littérature imaginaire, pourriez-vous nous dire pourquoi ?

Bonjour ! C’est un plaisir ! J’ai toujours beaucoup lu, de tout. Mais très vite, j’en suis venue à la littérature de l’Imaginaire. Il y avait ce côté voyage qui m’emmenait plus loin encore que tout autre genre littéraire. J’ai bien entendu lu des grands classiques de la littérature française comme Boris Vian ou encore Camus, mais je suis vraiment tombée amoureuse des écrits SFFF grâce à Michel Honaker et David Eddings notamment.

 

Est-ce que vous lisez autant que vous écrivez ? Quels sont vos ouvrages préférés ?

J’essaie, du moins. Je n’ai pas toujours le temps de lire ou même écrire autant que je le voudrais, surtout à cause de mon activité professionnelle, même si j’adore lire. Mon ouvrage préféré est sans nul doute L’écume des jours de Boris Vian. Un livre que j’ai lu pour l’école et qui pourtant m’a réellement marquée. Ensuite, je dirais les séries de David et Leigh Eddings avec notamment, le cycle de la Belgariade et de la Mallorée.

 

Où trouvez-vous votre inspiration ?

Partout. Cela peut venir d’une image, d’un son ou d’une simple idée que je développe ensuite. Pour l’un de mes romans, Rédemption, c’est tout bonnement parti d’une photo du château de Noisy. J’ai fait ensuite des recherches sur l’histoire du château et l’idée du roman est partie de là. Pour mon autre roman, Souffleur de rêves, j’ai toujours voulu bosser sur les rêves et c’est naturellement que j’ai exploité cet aspect dans ce projet.

 

Qu’est-ce qui a déclenché votre passion pour le monde de l’écriture et l’édition ?

J’ai toujours écrit pour moi, mes proches. Au départ, sans avoir l’intention de me lancer dans l’édition. Il est évident que l’espoir d’une publication est vraiment un bonheur, mais ce n’était pas mon objectif au début. En revanche, il y a quelques années, j’ai rejoint un forum de conseils d’écriture et de bêta-lecture, CoCyclics. C’est grâce au contact avec certains membres du forum, devenus amis depuis, que je me suis lancée dans la quête éditoriale. Jusque-là, j’avais juste participé à des appels à textes pour des nouvelles, mais jamais pour l’envoi d’un manuscrit complet.

 

Comment vous êtes-vous sentie après la publication de vos premiers textes ? Comment vous sentez-vous aujourd’hui à l’idée d’être une auteure éditée ?

Le premier était une nouvelle pour un webzine dans le cadre d’un master édition. C’était déjà une joie en soi, car cela signifiait pour la première fois que mes écrits plaisaient. Pour les romans par contre, là ce fut plus particulier puisque mon premier roman publié n’est pas celui que j’avais envoyé aux éditeurs en premier lieu. J’en avais envoyé un autre qui est resté dans le circuit éditorial durant plus de deux ans. C’est donc un autre projet que j’ai signé entretemps. Dans les deux cas, ce fut une joie intense, un bonheur de voir que quelqu’un voulait me publier. Et recevoir ensuite le retour des lecteurs, même négatif, est vraiment une source de travail et de persévérance pour la suite.

 

Quel est votre salon littéraire préféré ?

Sans conteste, les Imaginales. L’ambiance y est à son paroxysme, les gens sont intéressés, ils discutent, le public est amateur d’Imaginaire, il sait donc ce qu’il vient voir et chercher. Le regard des gens est d’office beaucoup plus positif. Et c’est aussi l’occasion de retrouver les copains écrivains que l’on voit plus rarement au vu de la distance.

 

Pourriez-vous nous expliquer comment se déroule votre quotidien ? On dit souvent que les auteurs ont deux vies. Est-ce le cas pour vous ? Si oui, comment parvenez-vous à tout gérer ?

Parfois, oui, on peut le dire. Je dis parfois parce que je n’ai pas toujours le loisir d’écrire tous les jours. À certaines périodes, je dois lever le pied niveau écriture, car j’ai beaucoup de travail dans mon job. Cela dit, effectivement, le soir bien souvent, j’enfile mon costume d’auteur et je plonge dans un autre univers ! Bien sûr, ce n’est pas simple tous les jours. Je n’écris pas à plein temps et donc le quotidien me rattrape souvent, les corvées notamment !

 

Pour quel auteur avez-vous de l’admiration ?

J’ai énormément d’admiration pour de nombreux auteurs, mais sans doute une des personnes qui m’a le plus marquée est Sire Cédric. Grand auteur de thrillers paranormaux, il reste quelqu’un de réellement accessible, avec qui il est agréable de discuter en salon. J’admire également de nombreux auteurs autoédités pour la persévérance et la ténacité dont ils font preuve.

 

D’après votre expérience, quelle est votre vision du monde de l’édition ?

Le monde de l’édition peut paraître parfois cruel et dur. Il l’est réellement, comme dans la vie, finalement. Avec ses hauts et ses bas, ses avantages et ses inconvénients, mais cela reste un monde en constante évolution où rien n’est jamais acquis et où, pour moi, il faut souvent se remettre en question.

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