Dire des Sylfes, La Malerune T2 (Le)
Zétide et ses compagnons sont toujours à la recherche du Chevalier Eras, et ses traces les mènent dans une étrange forêt où règne le Roi des Hadryens, qui déteste les Hommes et se montre peu accueillant. La maigre piste laissée par le Chevalier Eras demeure insoluble et c’est en définitive l’arrivée des Maûnes qui va faire pencher la balance, puisque les héros empêchent la mort du Roi, qui se résout alors à les aider pour les remercier.
Les quatre compagnons entament alors un nouveau long et pénible voyage, alors que de nombreuses décisions difficiles restent à prendre. La petite Ariale désire apprendre la magie mais Zétide est un mauvais professeur et il souhaite ne pas mettre en danger inutilement la cadette des Garamont. Lucia, toujours poussée par son désir d’indépendance, connaît le doute sur ses sentiments envers Hogo, qui lui ambitionne toujours d’aider son peuple. Les Maûnes, eux, ne sont jamais très loin.
Pierre Grimbert a écrit le premier volume avec l’aide de Michel Robert. Ici, ce dernier tient la plume sur une histoire de P. Grimbert. Le style a perdu quelques lourdeurs, mais certaines constantes persistent, comme l’attaque systématique des Maûnes à chaque endroit où se rendent les héros (forêt, forteresse secrète ( !), village lycante...). Cette répétition nuit au suspense en supprimant toute réelle surprise. La lecture demeure toujours aussi aisée, même si certaines scènes souffrent d’être un peu expédiées.
La quête des héros progressent peu à peu, menée par des personnages toujours aussi typés, même si les motivations et le ressenti des héros sont plus développés. Le Chevalier Eras fait de (trop) courtes apparitions, qui révèlent bien peu de sa personnalité et de ses aventures. On ignore ainsi toujours pourquoi seul cet homme sait autant de choses et comment il les a découvertes. Des révélations qui devraient intervenir dans le dernier volume.
Le Dire des Sylfes, La Malerune T2, de Michel Robert, couverture de Marc Simonetti, Le Livre de Poche