Vamp in love, saison 1

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Liliana Marchette (mais soyons simples, dites « Lil ») est New Yorkaise, fashion victim, déteste le noir et la chasse, sort le plus possible, a quitté la demeure luxueuse de ses parents et refusé de travailler dans la prospère entreprise familiale. Et pourquoi ? Pour ouvrir une agence de rencontres ! Encore que, elle-même vampirette, elle s’occupe surtout des amours des vampires et non, comme on pourrait le croire à lire le titre, des vamps ! Alors elle s’attaque à quelques cas désespérés pour se faire sa première clientèle et ses références…

« Saison 1 », oui j’y vois deux références. D’abord une véritable série télé devrait voir le jour, les droits sont déjà acquis. Puis c’est total « Sex in the City », façon hémoglobine bien sûr.
Pour les grands fans, on découvre beaucoup de choses sur la sexualité des vampires, des détails jamais lus ailleurs. On découvre les vampires « mordus » et les vampires « héréditaires », que ces derniers disposent d’un odorat surdéveloppé et très utile pour leur vie amoureuse. Que les « femelles » vampires sont d’autant meilleures à marier que leur taux d’orgasme est phénoménal, tandis que ces messieurs se caractérisent non à leur capacité à faire monter ses dames au plafond mais à leur taux de fertilité. Et à l’américaine, mode soyons direct, on entre en contact par ces questions d’une banalité déroutante : « Quel est votre taux d’orgasme ? », « Avez-vous un fort de taux de fertilité ? ».

Truculent, jamais ennuyeux mais pas vulgaire comme la série précitée, on rigole volontiers à ces petites remarques croquignolettes et autres allusions pas très voilées et on en redemande…

Pourtant, j’étais à priori un peu sur la réserve au vu d’une couverture très « légère » et d’un titre « à l’eau de rose »…

Le volume 2 est sorti il y a 2 mois.

Vamp in love, saison 1 par Kimberly Raye, traduit par Christine Barbaste, illustré par Muriel Bourret, Fleuve Noir.

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