Jaz Parks mord à crédit
Jaz Parks a perdu pratiquement toute son équipe en luttant contre des vampires. Son fiancé et sa belle-sœur y ont perdu la vie. Deux fois pour sa belle-sœur, car Jaz a tué le vampire qu’elle était devenue, tenant une promesse qu’elles s’étaient faite...
Depuis son frère jumeau David ne lui parle plus, Jaz a effectué des missions en solitaire pour finir par faire équipe avec Vayl, vampire travaillant avec la CIA depuis longtemps.
Les précédentes missions de Jaz et Vayl ont agrandi l’équipe avec Cole, détective sympathique, multilingue et amouraché de Jaz, Cassandra medium vieille de quelques siècles, ainsi que Bergman petit génie de la technologie totalement parano. Elles ont aussi donné à Jaz un ennemi mortel, Edward Samos, vampire à l’ambition démesurée ! (Voir Jaz Parks s’en mord les doigts et Jaz Parks mord la poussière).
Appelée pour éliminer le Magicien, un des comparses d’Edward Samos, l’équipe de Jaz rejoint l’équipe de Dave - frère jumeau de Jaz - mission plus discrète que les habituelles. Et comme objectif secret, découvrir la taupe qui renseigne le Magicien des faits et gestes de l’équipe de Dave.
Entre rancœur passée, affection présente, caractère fort, doute et rares certitudes, tout ce petit monde virevolte et Jaz se retrouve (encore) au cœur de la tourmente - enchaînant passages en enfer, désincarnation, attaque de démons, rencontres avec des maghuls... Jaz arriverait à gérer, si ça n’entraînait pas avec elle ceux qui lui sont proches. Mais pour résister, l’important n’est-ce pas les amitiés, l’amour et la famille, au delà des douleurs passées ?
Concrètement, que vaut ce cycle ? C’est de la bit-litt très bateau. On se demande comment les méchants ont une chance de faire peur entre Jaz super forte au combat, à l’apprentissage, à la sensitivité exacerbée, Vayl le vampire qui casse forcément la baraque, Cassandra la quasi-immortelle qui devine tout et Bergman le geek ultra-riche qui invente et construit tout et n’importe quoi...
Et pourtant, ils sauvent le monde encore et encore. Et toujours dans les 10 dernières pages du roman, hein !
A part ces côtés excessifs, les romans sont bien écrits, dans la catégorie bit-litt repose-neurone, y’a plus mauvais que ces romans. Le cycle gagne en intérêt et en profondeur avec les tomes, sans perdre de son rythme et de ses qualités. A réserver cependant aux fans du genre, pour les autres il existe probablement de meilleurs cycles que celui-là.
Jaz Parks mord à crédit, Jennifer Rardin aux éditions Milady, 8€