Premier jour de paix (Le)
En 2098 la Terre a été ravagée par les guerres, les épidémies et les famines. Quelques communautés survivent sans espoir, car leur taille diminue chaque jour. Aureliano est déjà vieux mais il ne se résigne pas : du milieu de la jungle colombienne, il lance des appels radios vers le monde dans l’espoir d’être un jour secouru.
Mais la situation des quatre Grands Territoires qui se partagent le pouvoir sur Terre ne laisse pas de grandes perspectives pour l’avenir. Malgré la situation désastreuse, l’humanité continue à se diviser et à convoiter la moindre parcelle de pouvoir. Il existe pourtant quelques négociateurs, doux rêveurs ou fanatiques de la paix, pour tenter de sauver l’Homme de lui-même. La solution pourrait pourtant venir des étoiles.
La Terre d’Elisa Beiram n’est pas post-apocalyptique, mais simplement l’extrapolation extrême (?) des problèmes qui existent depuis plusieurs années. Les excès climatiques ont des conséquences désastreuses pour les sociétés humaines qui tentent de survivre, mais sans progresser, en privilégiant l’affrontement plutôt que le coopération. Même quand la situation de tous est désespérée.
Le récit part du particulier, avec le vieil Aureliano perdu dans sa jungle, pour aller s’élargissant jusqu’à englober l’univers. Utopique, naïf ou plein d’espoir, chacun jugera du récit selon sa sensibilité mais ce texte se veut positif et chargé d’espoir malgré la situation désastreuse que personne ne semble vouloir affronter.
Un bon texte servi par un bel ouvrage proposé par les éditions de L’Atalante.
Le premier jour de paix par Elisa Beiram, illustré par Thomas Dambreville, aux éditions L’Atalante, collection La dentelle du cygne, ISBN 9791036001543