Chroniques de la fin du monde T1, T2 et T3 (Les)

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Enfin c’est le grand soir : l’astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L’impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s’est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L’électricité puis l’eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu’ils la connaissaient ait disparu à jamais.

Avant tout, il faut savoir qu’il s’agit de littérature jeunesse. Malgré cela, le récit n’est en rien édulcoré.

Ce que j’ai aimé ? Le fait de suivre le quotidien d’une famille à travers le journal intime d’une jeune ado. Le récit ne tombe pas dans les travers d’un texte trop larmoyant. Les conséquences tragiques qui suivent l’accent lunaire sont troublantes de réalisme. La force de caractère, le bon sens dont font preuves les personnages principaux sont autant d’éléments que j’ai appréciés.

Le huis clos arrive petit à petit, avec la cessation des moyens de communication. Ce premier tome se termine avec une note optimiste.


Le second tome se passe à New York, nous suivons là un jeune garçon mexicain qui se retrouve avec la charge de ses 2 soeurs. La religion est plus présente dans ce tome. Ne fut-ce que par le fait que tout 3 vont dans des écoles catholiques. L’importance de la religion est très marquée notamment par le soutien des établissements catholiques à leurs élèves et les structures qu’ils mettent en place.

Bien que vivant dans une grande ville, la situation est plus difficile pour eux, les épreuves qu’ils vont traverser également. La mort est plus présente dans ce second tome. Par contre les automatismes des personnages du premier tome (se constituer des réserves etc.) est moins présente ici. Sans doute est-ce dû à la jeunesse des personnages ou à l’absence d’adulte pour les aider. Par exemple, fouiller les appartements, les maisons à la recherche de quoi survivre ne survient que très tard.

Le dernier tome est surtout marqué par les retrouvailles et le rassemblement des deux familles : celle de New York (Alex et sa soeur) et celle de Julie (ses frères, son père...). On suit donc la survie de 11 personnes un an après le début de la catastrophe. La survie semble plus facile, les distributions de nourriture ont recommencé, l’eau courante est rétablie. Ils continuent à fouiller les maisons des alentours et organisent donc leur vie au quotidien en repoussant leur départ. Survient alors une tornade qui change la donne. Les maisons ayant trop souffert, nos personnages (en tout cas ce qui sont en vie) se retrouvent dans l’obligation de partir. Mais c’est là que le roman s’arrête à ma grande déception...


Je regrette que l’auteur place cet événement à la fin... Tant de questions restent en suspens : Comment vont-ils partir ? Comment vont-ils survivre ? Vont-ils trouver un refuge ?

Susan Beth Pfeffer est née en 1948 aux Etats-Unis. Elle est surtout connue comme auteur d’ouvrages jeunesses en science-fiction. Elle a aussi reçu le prix du meilleur livre pour adolescents, décerné chaque année par l’association des bibliothécaires américains.

Les éditions Pocket estime la lecture à partir de 13 ans, personnellement, pour une lecture non accompagnée je dirai à partir de 15-16 ans.

Les chroniques de la fin du monde par Susan Beth Pfeffer, traduit par Laure Mistral chez Pocket Jeunesse.

T1 : au commencement

T2 : L’exil

T3 : Les survivants

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