Orbital T2
Caleb et Mézoké ont fait leurs preuves au sein de l’ODI. Maintenant, les voici bloqués sur Senestam, une planète minière menacée par une invasion de créatures extra-terrestres : les stilvulls. Mézoké tente l’impossible. Elle bondit au milieu des monstres et balance deux grenades sur le chef de meute. L’explosion fait son boulot. Mézoké survit. Le problème Stilvulls étant réglé, nos deux agents de l’ONU du futur s’attachent à nouveau à leur mission : convaincre les mineurs de quitter leur ville, sans quoi les Jävlodes bombarderont leur cité, entraînant l’univers dans un conflit interplanétaire.
« Orbital » s’affirme comme le space-opera culte de ce nouveau millénaire. De l’action, des complots, une profusion de races extra-terrextres, des architectures propres à chacune, des civilisations variées, tous les ingrédients y sont. Le duo Caleb-Mézoké fonctionne à merveille. Quant au travail graphique, à la fois dans les gestuelles et dans les expressions des visages, l’émotion passe idéalement. Le dessin de Serge Pellé n’a pas à rougir de celui d’Enki Bilal, car on y retrouve la même force, la même sensibilité et une patte picturale qui égale les plus belles toiles du maître de la BD SF. Le scénario n’est pas en reste. Bien au contraire ! En deux tomes, nous sentons chez Sylvain Runberg une veine aussi poignante et une histoire aussi riche que la grande saga des « Méta-Barons » de celui que l’on ne nomme plus, Alejandro Jodorowsky. En gros, achetez cette série, elle vaut son prix !
Titre : Orbital – tome 2 – Ruptures
Editeur : Dupuis
Collection : Repérages
Scénario : Sylvain Runberg
Dessin : Serge Pellé
Nb de pages : 56
Dépôt légal : juin 2007