Tribus de Gor (Les)
Je vous avais prévenus dès la parution des deux premiers volumes du "Cycle de Gor" (voir Phénix n° 32) : si les quatre premiers romans sont réalisés de main de maître, et comptent incontestablement parmi les sommets d’une certaine héroïc-fantasy, les suites se révèlent de plus en plus faibles, de par l’importance énorme accordée à l’aspect sadomasochiste des mœurs de l’Anti-Terre.
En fait, le problème essentiel de ces suites est celui-ci : dès le départ, une question importante, cruciale même pour la vie de la planète Gor, est posée. Mais cette question ne sert que de filigrane durant tout le roman, lequel se voit dilué par d’innombrables scènes totalement secondaires, et qui prennent, de par leur ampleur, une importance démesurée. Tout est rectifié à la fin, et la question initiale se voit soit résolue, soit repoussée au roman suivant. Mais la trame essentielle aurait pu tenir en dix pages…
Nous en avons un exemple typique avec ces "Tribus de Gor", dixième volume de la Saga.
John NORMAN, Les Tribus de Gor, J’ai Lu