Coeurs de rouille
Dans un monde futuriste, un enfant s’enfuit d’une usine en décrépitude et rencontre un golem. Ensemble, ils veulent fuir, sortir de ce monde qui broie tout.
J’ai du mal à résumer car je n’ai pas accroché. J’ai fini la lecture, même si à revoir le résumé officiel (et décider de ne pas le copier car il dévoile la principale surprise - pas bien ça !), je reste perplexe.
L’histoire est maigre, juste une fuite dans un espace à la fois gigantesque et confiné et on sait peu ou rien des 3 héros, la golem Dresde, l’humain Saxe et la cité. Du coup, on a bien du mal à ressentir de l’empathie ou à comprendre leur comportement, sauf l’idée d’une sorte de course en avant, fuyant Pue-la-viande un golem détraqué. Comment un golem devient un sérial killer ? Surtout quand on découvre que leur personnalité est écrite sur des rouleaux comme les vieux phonographes (donc, ils ne peuvent évoluer, ces rouleaux n’étant pas inscriptibles).
J’étais contente de lire du Justine Niogret, car on trouve beaucoup de critiques positives sur son style et j’ai eu aussi de très bonnes découvertes dans la collection Pandore, mais ici, je crois que je vais dire simplement que je n’ai pas du tout aimé, que j’ai envie de l’oublier vite, ce livre et le profond malaise que j’avais à l’idée de continuer sa lecture… comme on n’a pas envie de poursuivre une promenade dans un marais empuanti
Coeurs de rouille par Justine Niogret, collection Pandore, Pré aux Clercs