Monstres (Les)
Même les tueurs ont des rêves.
Depuis qu’elle travaille à Detroit, département des Homicides, l’inspectrice Gabriella Versado ne s’était jamais trouvée face à une telle monstruosité : un jeune garçon mutilé, le haut de son corps mêlé aux membres inférieurs d’un cerf. Profondément remuée, Gabi se lance à la recherche du macabre sculpteur.
Pendant ce temps, sa fille, Layla, qu’elle délaisse trop souvent, se met en tête de débusquer des pervers sur Internet avec sa meilleure amie. Sa mère ne se doute pas un instant que l’adolescente est à deux doigts de tomber entre les mains du psychopathe, un fou qui se rêve artiste…
Pour une fois que je me mets à un thriller, je suis très mitigée. Et les habitués à mes critiques le comprennent très vite au fait que je me limite au résumé de 4e de couverture dans ce cas.
Mitigée en positif : le thriller est pas mal, même si très confus (se limiter à 15 min avant dormir, non, au final, il m’en fallait 10 pour reprendre le fil de l’histoire et le lendemain, je n’étais plus dans l’ambiance, alors j’ai pris 2 après-midis et lu l’ensemble) ou touffu, il est glauque à souhait et les personnages ont tous des failles qui sont directement ou non impliquées dans la narration.
Mitigée en négatif pour les 50 dernières pages. Car j’avoue, j’ai passé des chapitres entiers et je crois que c’est un très mauvais signe sur un thriller et encore pire sur sa fin. Parce que, même si je suis fan de fantastique, dans un thriller où le meurtrier (qu’on connait assez vite, façon « Colombo ») semble atteint de folie, on a déjà une part de décalage qui ne demande pas de finir le récit comme un épisode « Supernatural » avec l’impression que ni le bien, ni le mal n’ont gagné mais surtout qu’on nous a spolié du final.
Bref, si je devais coter, en tenant compte qu’un final perçu comme raté dans un thriller est une grave faute, je ne mettrai pas plus d’un 2/5.
Les monstres par Lauren Beukes, traduit par Laurent-Philibert Caillat, Presses de la Cité
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