Mon année 2017 en imaginaire

Auteur / Scénariste: 

L’année qui vient de s’écouler est probablement celle où je me suis le moins impliqué en imaginaire, à cause de mon déménagement. Il m’a fallu six mois pour m’adapter à mon nouvel environnement. Les seules choses que je suis parvenu à faire, c’est un peu de photographie, lire des BD ou regarder des séries de science-fiction et de fantasy. Depuis quelques mois, je retrouve un certain rythme de lecture.

Commençons par les séries télé où il y avait de très bonnes choses.

Game of thrones, dont c’était l’avant-dernière saison. Depuis le début, cette série est montée en puissance pour finalement damer le pion à toutes les autres. Seul Le seigneur des anneaux fait aussi bien en fantasy, mais ce sont des films. George R.R. Martin est décidément un auteur incontournable aussi bien en fantasy qu’en science-fiction.

Les chroniques de Shannara se laissent regarder sans atteindre le niveau de Game of thrones. C'est un cycle de fantasy, dont la première saison se passait dans un futur post-cataclysmique. La deuxième saison arrive.

Ma série préférée a fait son grand retour. Je parle évidemment de Star Trek. Discovery tient toutes ses promesses, renoue avec le style des films tout en restant dans la ligne de temps principale. Cela se passe après Enterprise et une dizaine d’années avant Star Trek Original. En dehors d’une propulsion qui fait retourner le Discovery comme une crêpe quand il fait un bond, et des Klingons qui ne ressemblent plus aux Klingons auxquels on était habitué depuis un demi-siècle, la série est vraiment originale. 15 épisodes sont prévus pour cette première saison qui devrait s’achever en 2018, et pour laquelle il y aura une saison 2.

En parallèle à cette série, il y a l’excellente série Star Trek Continues, qu’on peut télécharger sur le site officiel. Série de 11 épisodes, faite par des passionnés, qui restitue avec exactitude le style de la série originale. On n’en voudra pas à Vic Mignona d’avoir repris le rôle de William Shatner, tellement c’est excellent. En somme, ces onze épisodes continuent la mission de cinq ans du vaisseau Enterprise. Dommage qu’il y ait une fin.

Et puis comment ne pas parler de The Orville, qui est tourné comme Star Trek Next Generation, dans un univers presque identique à celui de Star Trek, mais dans lequel l’humour n’est pas absent. C’est une très belle découverte. On peut donc dire que la science-fiction retrouve ses lettres de noblesse dans nos petites lucarnes.

Je continuerai ce tour des séries télé avec Arrow, Flash, Supergirl et DC Legends of tomorrow, basées sur des héros ou superhéros de DC comics (dans quelques épisodes Superman fait une apparition). Les quatre séries se passent sur des Terres distinctes, avec des passages vers d’autres. Les plus beaux épisodes sont ceux où les quatre séries se rejoignent. Les Terres parallèles, c’est une pirouette que les producteurs ont utilisée pour que Supergirl n’interfère pas trop avec Superman. L’originalité de Supergirl, c’est de parfois retrouver les acteurs de Lois et Clark ou Smallville, voire du film Supergirl. J’aime beaucoup.

J’ai adoré la série Dark matter, qui après trois saisons n’a pas été renouvelée par Syfy. Les producteurs qui viennent de Stargate ont proposé un univers intéressant et futuriste, mais pour lequel il manquait un petit quelque chose pour continuer. Dommage.

Par contre, la série Killjoys qui met en scène trois chasseurs de primes a été renouvelée par Syfy. La saison trois s’est terminée par un cliffhanger.

Reste The expanse dont j’ai vu deux épisodes de la saison 1, qui me laisse dubitatif, mais que je regarderai jusqu’au bout puisqu’il y a une saison 2.

En 2018, j’attends avec impatience Stargate Origins, qui devrait être axée sur Catherine Langford, fille du professeur qui a découvert la porte des étoiles en Égypte. Voilà tout pour les séries télé.

Le cinéma ne m’a pas vraiment marqué cette année. Après avoir vu Arrival fort lent, je me dis qu’on pouvait faire mieux.

Avec Valerian on retrouve l’univers créé par Christin et Mézière dans la BD. Dommage que le spectateur soit noyé sous des tonnes d’effets spéciaux au détriment d’un bon scénario. J’ai cru voir des scènes presque identiques à Nikita et au Cinquième élément aussi de Luc Besson. Ce film tente de faire aussi bien que Avatar de James Cameron, sans y arriver.

Star Wars 8 (Les derniers Jedi) est le film que j’avais envie de voir en DVD. Mais la famille a voulu le voir la semaine de sa sortie. Luke Skywalker a vraiment perdu son auréole et Kylo Ren n’arrive pas à la cheville de Darth Vador. Le scénario ne brille pas par son originalité. Espérons que le film Han Solo, dont la sortie est prévue en 2018, fera mieux.

Alien Covenant était probablement le film de trop. Prometheus laissait envisager une suite intéressante, mais cela n’a pas été le cas. Le personnage d’Elizabeth Shaw avait curieusement disparu dans Covenant pour se focaliser sur l’androïde, alors que c’était elle le personnage principal.

Wonder woman a été une bonne surprise et s’inscrit dans le cycle DC comics. Gal Gadot est crédible dans le costume de Wonder woman et succède bien à Lynda Carter.  

Blade runner 2049, un film trop lent et trop long même avec la présence d’Harrison Ford.

Les gardiens de la Galaxie 2 ne m’a pas emballé. Trop d’humour et de castagnes.

Life a plus l’air d’un huis clos horrifique dans la station spatiale qu’un vrai film de science-fiction.

Passengers, malgré de bons acteurs et effets spéciaux, m’a laissé sur ma faim. C’est un huis clos dans un grand vaisseau générationnel. On a plutôt l’habitude de voir Jennifer Lawrence dans Hunger games ou X-Men.

J’ai l’impression qu’on fait des films avec des budgets et des effets spéciaux de plus en plus grands, mais avec des scénarios de plus en plus riquiqui.

En 2018, c’est Star wars qui devrait encore être à l’honneur avec Han Solo.

En livre de science-fiction sorti en 2017, j’ai souvent donné ma préférence à des rééditions ou à des livres qui méritaient d’être publiés depuis des décennies. J’ai toujours été fan d’ancienne science-fiction. Je pense d’abord aux deux tomes consacrés au Capitaine Futur écrits par Edmond Hamilton, sortis au Bélial. Je pense aussi au cycle Skylark de E.E. Doc Smith enfin complet chez Rivière Blanche. Il y a aussi Quand les ténèbres viendront d'Isaac Asimov, La plaie de Nathalie C. Henneberg. Et je terminerai par la réédition de l’intégrale Jean Ray chez Alma. Le dernier titre paru est Les derniers contes de Canterbury. Quatre autres titres devraient suivre.

Et puis, il y a les livres que je découvre tardivement, comme Vestiges de Laurence Sunher, le cycle de Haut-bord de H. Paul Honsinger, Spire et Étoiles sans issue de Laurent Genefort, Nemrod de Olivier Bérenval. Sans oublier l’incontournable R.R. rétrospective de George R.R. Martin.

Je terminerai par la bande dessinée. En science-fiction, Valerian Shingoulooz inc. de Lupano et Lauffray tient toutes ses promesses. Terre de folie, troisième tome de Centaurus de Leo, Rodolphe et Janjetov reste de la très bonne SF d’exploration. Universal War Two (UWE2) de Bajram continue a me captiver. La quête de l’oiseau du temps de Le Tendre, Etien et Loisel, qui en est à son cinquième tome du second cycle. Et je terminerai par Dans la combi de Thomas Pesquet de Marion Montaigne, qui allie humour et vulgarisation scientifique.

Voilà de quoi mon imaginaire a été constitué en 2017.

Sections: 

Ajouter un commentaire