Mère Russie
Moscou, années 1970. Professionnel de l’arnaque et de la débrouille, Robespierre Pravdine navigue à vue dans un pays hanté par la paranoïa et le spectre du goulag. Son projet du moment ? Implanter le coton-tige dans la Russie soviétique. Mais le KGB l’a à l’œil depuis qu’il a entrepris d’aider sa voisine, surnommée Mère Russie, à confondre un plagiaire détenteur du prix Nobel de littérature. Lorsqu’il se retrouve pris au piège d’un dangereux jeu politique, Pravdine comprend qu’il pourrait bien y laisser sa peau…
À mon regret, je n'ai pas du tout accroché à ce roman et je l'ai abandonné après une centaine de pages. J'avais beaucoup apprécié les précédents romans de cet auteur, mais là... rien à faire !
D'emblée, j'ai été perdue dans la narration, qui ne donne aucun repère de lieu ou d'époque (il n'y a que la 4e de couverture qui donne des indices), et par ce personnage de Pravdine, sorte de Mister Bean soviétique. De plus, l'abus de points d'exclamation rend la lecture pénible.
Robert Littell glisse à presque tous les paragraphes des noms, des références à des évènements ou des lieux, sans expliciter, et j'imagine que seuls les lecteurs férus de Russie et incollables sur l'ère soviétique peuvent s'y retrouver.
J'ai très vite eu la sensation d'être au milieu d'une soirée où tous les convives parlent de choses que je ne comprends pas. Dans ce cas, le mieux est encore de quitter la soirée. Ou de refermer le livre, ce que j'ai fait.
Mère Russie de Robert Littell, J'ai Lu, ISBN 978-2290376348, 8,40€