Memoria, Multiversum T2

Jenny et Alex ont sauté dans le vide. C’était ça ou mourir et les voilà « vivant » dans Memoria, un monde constitué exclusivement des souvenirs de tous ceux qui y sont. Et quand on n’a pas de réminiscences personnelles d’un lieu, on peut même emprunter la mémoire des autres pour recréer les espaces inconnus.

Sous l’océan, un laboratoire vers 2500. Des chercheurs, un monde dystopique, des contrôles permanents. Mais où sommes-nous ?

Non, non et non, je n’en dirai pas plus : ce résumé elliptique et mystérieux est totalement volontaire.

Je n’ai pas du tout aimé la période « Memoria », j’ai même eu bien du mal à lire ces pages et craint que les 2/3 restant soient du même acabit.

Mais dès qu’on se retrouve dans la station sous-marine, tout s’emballe et le récit retrouve son souffle, la créativité de Leonardo Patrignani se réveille (d’un long sommeil de 500 ans ou de 200 pages ici), les révélations sont distillées et totalement inattendues et on a du mal à lâcher le livre.

Résultat = 4 jours pour lire le premier tiers et 2 jours pour le finir. Et on trépigne pour le tome 3 car ca ne peut pas s’arrêter là, toutes vérités semblant dites. Enfin un tome 2 qui continue le récit et non comme souvent, une passerelle vers le dernier de la trilogie.

Une couverture toujours superbe pour servir le livre.

Memoria, Multiversum T2, par Leonardo Patrignani,  traduit par Diane Ménard et illustré par Roberto Oleotto, Gallimard Jeunesse