Meilleurs voeux 2008 - Jean-Pierre Andrevon

Bien le bonjour du Dauphiné (et du Dauphinois).

L’année 2007 s’est bien mal terminée avec l’assassinat de Benazir Buttho. Ce n’est pas que je l’admirais particulièrement, et lui faisaits confiance moins encore, mais cette nouvelle preuve de la nocivité absolue des islamistes, ennemis mortels de l’humanité et tout particulièrement de sa moitié d’orange, ne me donne pas envie de rigoler. Ni le fait que GRRRRRRand Grenelle de l’environnement ait accouché d’un souriceau mort-né. Ni le reste dans le genre.

Alors des satisfactions, je n’en vois guère, et ce n’est pas l’élection béate de Sarkozy qui me contredira. Quand même, j’ai bien aimé le « Porque no te calla » public de Juan Carlos à Hugo Chavez, parce qu’un roi élevé sous Franco qui fait claquer sa gueule devant un matamore populiste, ça a du panache. Pour ce qui est de la lecture, parent pauvre de mon emploi du temps, j’ai bien peur n’avoir rien à me mettre sous la dent de mémorable. L’inverse est plus riche, avec une bonne peinte de rire en lisant Le Papillon des étoiles de l’inénarrable Werber, qui énonce ans sourciller que l’étoile la plus proche de la Terre se trouve à 2, 2 années-lumière, et un étranglement de fureur en lisant (dans son édition poche) Etat d’urgence de ce misérable salopard de bushiste de Michael Crichton, qui ose prétendre que des terroristes écolos provoquent des catastrophes climatiques pour asseoir leurs théories. Il y a des écrivains (sic) qu’on devrait empaler, c’est ce qui doit faire le plus mal, je crois.

Non, pas envie de rigoler, surtout que je me suis aperçu depuis peu que ma petite chatte noire, McGuffin, 14 ans, était devenue aveugle. Et vous savez bien que je donne plus d’importance à la plupart des animaux qu’à la plupart des humains. Mais je vous souhaite une bonne année 2008 quand même, avec la pincée de courage qu’il vous faudra pour la traverser.

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