Chroniques des guerres post-zomériques

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Rien ne sembler pouvoir troubler cette paix durement acquise. Elle semblait immuable, comme une continuité à l’évolution des races. Les plus âgés de la contrée n’avaient aucun souvenir d’une guerre qui jadis, avait fait rage.

On gardait une armée plus par principe que par nécessité. Les vétérans arboraient de jolies cicatrices infligées lors de combats mémorables. Oui, mais quels genres de combat ?

Juste de rudes entraînements contre un ennemi fictif. Un ami qui s’était mué en ennemi juste le temps d’une bataille !

Et puis, contre toute attente, les elfes qui, suite à un accord immémorial, n’ont pas le droit de porter une arme. Oui, ces elfes à l’esprit supposé sage déclarent la guerre et attaquent le fort de l’Isthme.

Dans la contrée, peu ou personne n’y croit. Le fort est loin et les nouvelles mettent un temps fou pour parvenir au roi. Rien de bien alarmant, en fait. Les rumeurs sont bien souvent plus rapides que les événements, n’est-ce pas ?

Par pure précaution, l’on dépêche tout de même une armée. Cette armée va confirmer les faits. Les elfes ont bel et bien attaqué. L’armée se lance à la poursuite des elfes qui déjà sont repérés. Ils attaquent un autre fort.

Une poursuite haletante dans laquelle tous les coups sont permis (rien à voir avec Van Damme alias Franck Dux).

Stéphane Monnet nous entraîne instantanément dans sa folie créatrice.
On pourrait certes regretter cette couverture un peu kitch qui en ferait fuir plus d’un. Mais bon ce qui importe c’est le contenu. Le livre a été réédité avec cette couverture bien plus valorisante signée William.

Ce roman, cette fresque n’a rien à envier à ses grands frères qui ont ouvert alors les portes de la fantasy.

On est tantôt cahoté entre les trahisons qui se trament au sein même de la cour du roi. Ce petit groupe de héros dans lequel un elfe aura bien du mal à se faire accepter. Et aussi cette armée qui avance pas à pas, grignotant du terrain sur ses proies, sachant pertinemment que l’affrontement sera inévitable. A cet instant, qu’adviendra-t-il de tous ces soldats qui n’ont bénéficié que d’entraînements ? Pas un n’a combattu. Leurs ennemis seront-ils dans le même cas de figure qu’eux ? Sans expérience du combat ?

Stéphane Monnet, Chroniques des guerres post-zomériques, 458 p., Éditions Éditer indépendantes

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Commentaires

Juste un petit message pour signaler que le tome 2 est lisible sur InLibroVeritas.

Je sais, l’écran n’est pas idéal pour la lecture, mais en attendant une version papier.