Fascination, Twilight T1

Cette quadrilogie (+ 1 roman satellite) est devenue si connue que je vais me passer de résumer le volume 1 qui a déjà donné un film éponyme.

Après des ventes record dans le monde (120 millions d’exemplaires dont 5 millions en français), après 3 films vus en France par 10 millions de fans, on ne présente plus la saga vampirique la plus connue de la planète.

Pourtant, le récit est loin d’être exempt de défauts : une société très isolée, où même les nouvelles technologies ne prennent quasi pas de place (téléphone portable, ordinateur, télévision, jeux vidéos, fast food…), des jeunes adultes ou presque (le tome 4 les voit quand même mariés moins de 2 ans après leur rencontre) qui restent longtemps au niveau d’un amour platonique… On oublie les invraisemblances tel le fait qu’Edward refait depuis sa mort la même année de Terminales sans que cela ne surprenne personne dans l’école (ni dans les administrations scolaires) et que jamais il n’exprime la moindre lassitude…

Mais Stephenie Meyer a réussi à mettre en scène ses héros dans des cadres référents très communs qui permettent l’identification : les parents divorcés, les familles qui déménagent forçant les enfants à se réinsérer, le mythe de la Belle (et l’héroïne qui se prénomme Bella !) et la bête (mystérieuse et dangereuse mais que l’amour va sauver de lui-même), les difficultés propres à cette étape de la vie…

Bref à défaut d’être trop cliché pour m’avoir passionnée, l’efficacité fonctionne et on ne peut que se réjouir pour les petits porte-monnaie que cette collection sorte en format poche (moins de 9 €) (tome 2 en juin, tome 3 en octobre et le dernier début 2012).

Fascination, Twilight 1, de Stephenie Meyer, traduit par Luc Rigoureau, illustré d’une photo de Roger Hagadone, Livre de Poche