Soeurs de sang, Vampire Academy T1
Rose et Lissa se sont enfuies de Saint-Vladimir, une institution scolaire très stricte destinée aux vampires. Elles vivent dans la clandestinité pendant deux ans mais finissent par être retrouvées et renvoyées sous bonne escorte à leur école. Il est vrai que Lissa est une princesse moroï, les vampires mortels. Rose, elle, est à moitié humaine et lui sert de protectrice, mais, en raison de son caractère ingérable, elle se voit menacée d’exclusion au moindre faux pas.
A Saint-Vladimir leur retour provoque de nombreuses réactions et Lissa, fragile psychologiquement, se retrouve ballottée par les intrigues. Elle a également l’impression d’être un monstre puisqu’elle paraît capable de ramener certains morts à la vie. De son côté, Rose sait que leurs ennemis les surveillent, mais elle peine à découvrir la vérité, bien plus complexe que les apparences ne le laissent supposer.
Richelle Mead est une écrivain de séries à succès, comme Succubus ou le Cygne noir, ou bien ici Vampire Academy. Ces univers sont d’ailleurs proches, intégrant des êtres surnaturels à la société humaine, même si la version développée pour la collection jeunesse est bien évidemment moins crue. Les héros sont sympathiques et typés, chacun assumant pleinement son rôle (le garçon manqué, le rejeté, l’écervelée…) dans cet espace clos sans être étouffant.
L’intrigue tourne autour de la révélation des pouvoirs de Lissa, mais l’auteur s’attarde également sur les doutes et les interrogations que les adolescents entretiennent avec leur corps et leurs sentiments. Les bons sentiments sont d’ailleurs fort nombreux et même le méchant cache bien son jeu, ce qui permet à Michelle Mead de surprendre le lecteur. Mais à trop explorer les mêmes espaces, l’ensemble ressort assez peu original et il faut espérer que la suite soit plus recherchée.
Sœurs de sang, Vampire Academy T1 par Richelle Mead, traduction de Karen Degrave, Castelmore