Tomorrow T1
7 jeunes gens de 17 ans décident de partir dans le bush australien pendant une semaine, loin de leurs parents, à l’aventure. Ils découvrent un lieu extraordinaire qui les pousse un peu à une forme de paresse, comme si le temps n’existait pas.
Mais poussés par la faim à rentrer et faire le dur chemin parcouru à l’envers, nos jeunes héros découvrent que le temps a fait son œuvre : les maisons sont vides, les animaux morts ou mourants. Une armée étrangère, non identifiée, a envahi leur région et emprisonné tous les survivants sur le champs de la foire annuelle.
Vivre ou mourir, se battre ou subir, les personnalités à peine ébauchées de nos grands ados vont se modifier et faire d’eux de jeunes adultes à la vitesse v-v’.
Je suis devenue boulimique ou quoi ? Encore un roman que j’ai avalé. Et pourtant, pendant des pages il ne se passe rien de précis, puis tout s’emballe et on s’imagine un peu dans le rôle des héros. Nos parents ou grands-parents ont très bien pu vivre ces moments. Il ne s’agit pas vraiment de fantastique, aucun sorcier ou autre, c’est plus comme une anticipation légère, un thriller politique où l’équilibre de la planète fait que les pays qui peuvent s’opposer à des invasions choisissent parfois de se taire pour des motifs économiques ou autres.
Réaction tout à fait courante, il suffit de mettre les nouvelles pour voir comment les vétos pleuvent à l’OTAN…
Mais si cela nous arrivait, à nous, et pas dans un pays de l’Asie ou de l’Afrique (malgré les masses économiques liées aux matières premières qui y sont en jeu), que ferions-nous ? C’est bien là la question : héros ou soumis.
Tomorrow T1 par John Marsden, traduit par Valérie Dariot, illustré par Miguel Coimbra, Hachette Jeunesse, 2012