Alter Homo

Les vestiges d’un squelette humain et d’une véritable civilisation sont découverts au pied du Mont Cook, Nouvelle Zélande.

Un institut d’études de paléontologie envoie Charles Simon, professeur éminent issu d’une famille de spécialistes de l’Homo Giffrensis et son assistante Emma Morton sur les lieux.

Les recherches mettent en évidence que l’Homme du Giffre, considéré jusqu’alors comme une branche inférieure distincte de l’Homo sapiens, aurait occupé, contrairement à ce qui avait été démontré jusqu’alors, toute la planète et aurait atteint son apogée en 280 000 ans avant l’Homo Sapiens, créant une civilisation similaire à la nôtre.

Les chroniques déchiffrées dans le site de fouilles expliquent les raisons du déclin de cette espèce et la mutation de l’espèce humaine, due à la chute d’une météorite qui produira l’Homo Sapiens.

Écrit sur les thèmes d’un scénario catastrophe couru : « L’Humanité était en train de saccager son cadre de vie, créant de lui-même les conditions propices à son extinction » (page 140) et d’une intervention extraterrestre pour expliquer l’apparition d’une nouvelle espèce humaine (l’Homo Sapiens), le scénario ne m’a pas séduite.

Des datations difficiles à comprendre, des motivations douteuses expliquant le repli de l’homme sur soi-même et les conflits avec sa propre espèce (l’Homo Sapiens vs Homo Giffrensis mutant) et les nombreuses erreurs de typographie n’ont pas rendu agréable et intéressante la lecture de cet ouvrage. Je n’ai pas compris pourquoi l’Homo Giffrensis disparaît à cause de la pollution de son environnement alors que le mutant Homo Sapiens s’y développe.

Pour moi, la fantaisie n’est pas l’incohérence. Il s’agit de concevoir des mondes ou des sociétés parallèles, basés sur le réel ou non, d’envisager des scénarios possibles et multiples.

Alter Homo de Romain Mageau, édition VOY[’el]

Catherine B.