Marchand de la peur, Bobby Pendragon T1 (Le)

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Bobby Pendragon a 14 ans. C’est un bon élève et la vedette de l’équipe de basket du lycée. Le soir de la demi-finale est un jour très spécial pour lui : d’abord, Courtney, la plus jolie fille de son école vient chez lui et l’embrasse. Puis, en plein pendant ce merveilleux moment, débarque l’oncle Press. L’oncle Press est un peu un original mais de loin l’oncle préféré de Bobby. Oncle Press lui ordonne de le suivre, séance tenante.

Très contrarié, Bobby enfourche la moto, la place passager, et part dans un sombre coin de New York, dans une station de métro désaffectée.

Sous les balles de Saint Dane, un Voyageur malintentionné, il doit courir dans un couloir sombre, poursuivi par des quigs, sorte de grands chiens très agressifs, et se jette dans un tube, un flume pour se retrouver sur Denduron, dans un autre espace et un autre temps

Le flume est une sorte de ruban qui permet des déplacements spatio-temporels.

Notre Bobby débarque dans un monde inconnu, un monde médiéval qu’il doit sauver, lui qui ne se sent pas, mais alors pas un héros du tout.

Grâce à un anneau, il garde le contact avec Mark et Courtney en leur envoyant le journal de ses aventures.

Là je sors d’un excellent moment : l’histoire tient très bien la route, les aventures de Bobby sont passionnantes et pour couronner le tout, l’autodérision et les considérations d’un ado de 14 ans sonnent très justes et ponctuent le récit.

Quelques exemple : “Elle portait des sandales qui faisaient ressortir ses doigts de pied comme des saucisses apéritives” ou “Je suis tombé face-à-face avec quelque chose [...]. C’était un squelette. Je n’ai pas honte de le dire : j’ai hurlé tout de que je savais. Oui, j’ai braillé comme un idiot dans un épisode de Scoubidou.

D’accord, on est loin du genre qui foisonne sur les blogs de nos ados : le style est clair, simple et d’un bon français mais cet ouvrage de fantasy est aussi plein de fantaisie, de bonne humeur et de considérations très terre-à-terre, comme celles qui peuplent le quotidien d’un enfant qui découvre sa destinée mais ne l’accepte pas complètement.

La dernière page du livre nous présente déjà sa nouvelle aventure, disponible depuis le 6 juin, “La cité perdue de Faar”, qui se passe dans un mystérieux monde totalement aquatique...

N’hésitez pas : amusement et fous rires ou sourires face à nos souvenirs d’adolescence sont garantis !

Le marchand de la peur, Bobby Pendragon, volume 1 de D.J. Machale, traduit par Thomas Bauduret, illustration de Victor Lee, Livre de Poche Jeunesse, avril 2007

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