Cauchemar virtuel, Bobby Pendragon T4
Après le moyen-âge, la cité sous-marine de Cloral et Première Terre avant 1940, voici Bobby parti vers Veelox, un monde du futur.
Veelox est déjà un monde mourrant : depuis que le docteur Zetlin a inventé Utopias, chaque habitant préfère son module de vie virtuelle que la vraie vie, par essence, imparfaite.
Quand Saint Dane veut déséquilibrer la planète, il joue sur les faiblesses des habitants et surtout sur ce qu’il sait du caractère des Voyageurs.
Bobby, accompagné de Loor et d’Aja, voyageuse de Veelox, fait face à ses peurs les plus élémentaires pour tenter de contrer l’ange noir et de rétablir la zénitude des mondes interconnectés en éliminant le virus virtuel.
Je retrouve avec un plaisir non dissimulé cet ado rebelle et plein d’humour dans des aventures d’anticipation (car beaucoup de choses existent déjà comme les réalités virtuelles telles Second Life) qui incluent informatiques et humanité(s).
Pourtant, les aventures sur Première Terre (voir livre précédent) ont fait beaucoup mûrir notre héros qui se prend largement moins la tête à s’agacer d’un rien. C’est très agréable de découvrir qu’il a pu évoluer car c’eut été moins crédible que l’expérience passée n’ait aucune répercussion sur la manière de percevoir son rôle.
Et je me réjouis encore plus d’avoir trouvé qu’il existait déjà 10 volumes en anglais. Bon, hein, si jamais la collection s’arrête en français, je pourrai plonger dans la suite en V.O !
Cauchemar virtuel par D.J. Machale, illustré par Manchu et traduit par Thomas Bauduret, Livre de poche jeunesse