Lord Cochrane et le trésor de Selkirk

En 1822, un tremblement de terre suivi d’un raz-de-marée détruit le port de Valparaiso. Lord Cochrane est présent et malgré sa récente disgrâce, il se porte au secours des survivants avec l’aide de son équipage. En remerciement, le général O’Higgins lui révèle l’existence d’un trésor que le corsaire Alexander Selkirk aurait enfoui sur l’île Robinson Crusoe.

Le célèbre marin se prépare à se lancer à la recherche du trésor mais il doit également assurer la sécurité de Maria Graham, qui ne lui est pas indifférente. La tâche n’est pas simple car le terrible Gervasio Corrochano a retrouvé un vaisseau et un équipage de forbans, et il compte bien se venger de Lord Cochrane.

Gilberto Villaroel poursuit la chronique des exploits de son héros écossais qui n’affronte dans ce volume que des ennemis humains. Inflexible et généreux, Lord Cochrane est un personnage qui attire la sympathie, même si certaines de ses hésitations concernant Maria Graham semblent un peu trop naïves.

Même si le récit ne ralentit pas, l’intrigue progresse lentement entre les affres de la politique chilienne et les déboires du héros pour mettre en place son expédition. Le dernier volume de la série permettra de révéler non seulement le trésor de Selkirkk mais aussi la demeure sous-marine du terrible dieu Cthulhu.

Lord Cochrane et le trésor de Selkirk par Gilberto Villaroel, traduit par Jacques Fuentealba, illustré par Benjamin Carré, aux éditions Pocket, collection Imaginaire, ISBN 9782266330534