Les poupées de Mathilde Haccour
Douillettement installé dans le coin le plus confortable de la ruche, le plus tiède, la colonie de bourdons sommeillait. L’un d’eux s’éveilla et eut faim. Tandis qu’il se dirigeait pesamment vers une alvéole gonflée de miel, il remarqua la présence anormalement grande d’ouvrières auprès de lui. Il commençait à déguster son repas, quand l’une d’entre elles vint se poser à ses côtés. Puis deux, trois, cinq, dix... plus qu’il ne pouvait en compter !! Sans lui laisser le temps de comprendre ce qui se passait, les ouvrières se jetèrent toutes sur le malheureux bourdon. L’hiver approchant et n’ayant plus besoin de reproducteurs, ses hôtesses n’avaient que faire d’un gros lourdeau inutile comme lui. N’ayant jamais eu à se défendre et ne possédant pas de dard, celui-ci ne sut que faire et opta finalement pour la meilleure stratégie, celle de la fuite. Abasourdi, il jeta son énorme carcasse hors de la ruche et déploya ses ailes. Lui qui se trouvait bien au chaud quelques minutes plus tôt, voilà que la bise glacée de l’automne mordait férocement ses pauvres antennes ! Volant à toute vitesse à travers le ciel, il fini par heurter de plein fouet l’œil de François Gallin, qui poussa alors un hurlement de douleur. Le bourdon, un peu sonné, se redressa finalement pour disparaître au loin, tandis que l’homme faisait de même. Ce dernier n’étant pas d’une nature très paternelle, il avait momentanément oublié que son enfant jouait dans le parc où il se trouvait peu de temps auparavant et lorsque la mémoire lui revint, il était déjà mort.
C'était une nouvelle affaire inexplicable, mais on ne m'engage pas pour des cas faciles. La jeune femme se tenait devant moi, les traits crispés, et ne pouvait s'empêcher de dévisager anxieusement mon bureau dépravé. Si les affaires étaient aussi bonnes que je le suis au tir, je vivrais dans les beaux quartiers de la ville. Mais voilà, j'ai des relations louches avec une brochette d'huissiers et des impayés qui me servent de matelas. Je suis détective privé, fouineur professionnel, c'est marqué sur ma porte, mais ça ne veut pas dire que je roule sur l'or ! Ce serait plutôt mes bookmakers qui me roulent dessus. La jeunette triturait nerveusement ses gants tout en me bombardant de questions. Elle était plutôt entreprenante malgré sa peur apparente, le genre de femme à vous briser le cœur... ou un bras. Entre deux regards nerveux en direction des mégots de cigarettes et des bouteilles vides qui jonchaient le sol, elle me tendit un articulet de presse. Visiblement son enfant s'était noyé dans une mare, près d'une plaine de jeux, et le père qui le surveillait ce jour-là disait avoir vu un homme cagoulé s’enfuir. L'enquête n'avançant pas, elle voulait engager quelqu'un pour lui dire si ses doutes à propos de son mari étaient fondés ou non... Ah, ça devenait intéressant ! Ce serait un dur boulot, mais je suis un dur, caractéristique que l'on acquiert à force de se faire tanner le cuir par des huissiers pas très accommodants. J’acceptai le défi autant que son argent, je commencerai une surveillance le lendemain. Une fois les paperasseries en ordre, Mme Gallin ouvrit brutalement la porte de mon bureau, qui claqua durement contre le mur, envoyant ainsi au diable l'unique tableau qui y était accroché, et s'en fut en faisant pompeusement claquer ses talons sur le sol. En voilà une qui était pressée de partir... en soupirant, je commençai à préparer mes affaires.
J’emportais avec moi deux amis sur lesquels j’avais toujours pu compter : l’un voyageait dans un holster et l’autre dans une flasque. Hé oui, quand je ne suis pas dans les mauvais coups, je les bois ! Comme mon arme je suis chargé, mais pas avec les mêmes munitions. Mais peut-être y avais-je été un peu fort aujourd’hui... Une symphonie de percussions sonnait dans mon crâne comme si une dizaine d'orchestres y jouaient en même temps, avec en prime un abonnement pour le premier rang. Aïe. Je décidais tout de même de me lancer dans mon enquête, en commençant par le « lieu du crime ». Le temps était radieux aujourd’hui, ce qui me mit d’une humeur massacrante : le soleil se reflétait doucement sur la mare, y faisant apparaître toutes les nuances de bleu, de l’azur jusqu’au cobalt, mer miniature de saphirs qui ne manqua pas d’aggraver ma migraine. Des bourrasques de vent, semblant vouloir désennuyer le paysage alentour, venaient régulièrement caresser l’herbe du parc comme la main d’un amant le ferait des cheveux de sa belle, titillant au passage mes yeux embués. On l’aurait dite taillée d’éclats d’émeraude, et le soleil, en transperçant de ses rayons d’or les feuilles des arbres, imprimait dessus des reflets couleur jade. Ce lieu était comme touché par la magie, tout y vivait avec grâce : l’ombre qui fuit sur l’eau qui passe, les araignées tissant leurs dentelles d’argent, même ce petit scarabée qui luisait comme de l’or dans l’écrin vert de la mousse. Un bourdon frôla mon nez et percuta de plein fouet une toile, dérangeant la rosace qui y était sculptée et la rosée qui s’y était installée, emperlant ainsi les poils de son abdomen de minuscules gouttelettes. Je me demandais vaguement pourquoi cet insecte était aussi pressé... Peut-être y avait-il un nid d’abeilles à proximité ? Les enfants étaient surexcités, c’était à celui qui crierait le plus fort, mêmes les oiseaux ne pouvaient se retenir de piailler. Pitié pas aujourd’hui, j’étais vanné. En plein milieu de tout ceci trônait un saule pleureur séculaire qui semblait aussi déplacé que moi dans ce parc, un jour ensoleillé. Durant quelques secondes, je me pris d’amitié pour ce pauvre arbre au tronc voûté, et je commençais à me sentir aussi vieux et desséché que lui. Mais je n’étais pas là pour pleurnicher, je devais examiner cette mare de plus près, car il fallait bien commencer quelque part ! Sauf qu’il n’y avait rien, rien à part cette joie de vivre déprimante, ces enfants heureux dont les parents me dévisageaient avec inquiétude, rien d’autre que la surface de l’eau miroitante qui reflétait le ciel. On aurait dit que des nuages y flottaient, certains enfants essayaient même d’attraper le reflet du soleil. S’il y avait eu un drame ici, il n’en restait plus aucune trace. J’avais besoin d’un indice... ou d’un verre. Je savais où trouver l’un des deux. Je me laissais guider par mon instinct et mes jambes à travers les rues, tel un somnambule. Quelques minutes plus tard, j’étais assis, en vieil habitué, sur un des fauteuils en cuir capitonné du bar du coin. La décoration était plutôt vieillotte : les vitres colorées me firent penser aux vitraux vernissés et émaillés des églises, ceux-là même qui ne laissent passer qu’une maigre lumière irisée. Les banquettes de merisier et les boiseries du mur avaient du être finement ciselées autrefois, mais aujourd’hui elles étaient aussi usées que le velours qui tapissait le sol. Des lampes halogènes se balançaient mollement au plafond, comme des pendus que l’on aurait oublié de décrocher de leur potence. Ça et là, on voyait des tableaux d’hommes à la mine sévère et de femmes corsetées, pauvre tentative pour donner un peu de chic à ces lieux, à moins que ce ne soit pour cacher la moisissure des murs... Je regardais tristement mon cachet d’aspirine se diluer dans mon verre d’eau, lorsque j’entendis deux hommes parler derrière moi
— ... et cinq minutes plus tard, pouf ! plus rien !
— Tu sais vraiment pas comment il est arrivé là ?
— J’te l’ai dit, il a sûrement voulu regarder une grenouille ou un truc du genre...
Les bulles crevaient doucement à la surface de mon verre, on aurait dit de la poussière de diamant qui s’envolait. Je pouvais distinguer le reflet des deux clients dans la vitre en face de moi. L’homme qui venait de parler avait un œil enflé, sur lequel il pressait de temps à autre une compresse imbibée de camomille tout en étouffant une grimace. C’était probablement infecté, car un liquide jaune et épais coulait sur sa pommette. Qu’est-ce qui avait bien pu lui faire une blessure pareille ? Le deuxième homme ressemblait assez fort au premier, si ce n’est que ses cheveux acajou se raréfiaient sur le haut de son crâne et que son visage était vierge de toute ecchymose.
— Et pour le type avec la cagoule ?
Le borgne poussa un profond soupir et concentra son unique œil sur son verre qui répandait une délicieuse aura de rhum au beurre tout autour de lui. Regarder la vapeur onduler, serpent de brume qui se contorsionne dans l’air, suffit à me faire saliver. Il fit tourner le breuvage ambré avec un bâton de cannelle, sembla se perdre un instant dans le tourbillon miniature qu’il venait de créer, puis jeta un regard furtif tout autour de lui.
— C’est compliqué...
— T’as pas pu voir un truc qui aiderait la police à le reconnaître ?
— La vérité, vieux, c’est que j’ai rien vu du tout... J’voulais juste pas dire que le gosse s’était noyé parce qu’une bestiole m’avait fichu la trouille de ma vie !
— Tu veux dire que...
— J’suis parti que quelques minutes, mais c’était déjà fini quand je suis revenu. Tout ça à cause d’un crétin d’insecte !
L’homme sembla alors se rappeler de l’état de son œil et il y pressa à nouveau son cataplasme aux plantes. Je dus me déconcentrer pendant un instant pour passer ma commande auprès de la serveuse. L’aspirine passe toujours mieux avec un verre de whisky. Tandis qu’elle me servait, je détaillai la jeune femme avec attention. Un peu jeune, peut-être mais plutôt mignonne... Ses longs cheveux se répandaient sur ses reins en un léger bruissement et me frôlèrent le visage lorsqu’elle déposa mon verre. Je pus saisir des effluves de son parfum : freesia et... fleur d’oranger ? Mmmmh. La serveuse s’éloigna d’un pas chaloupé qui retint mon attention quelques temps, mais pas assez pour me faire oublier ma boisson. Le liquide aux reflets cuivrés me donna du baume au cœur et je fis tinter avec plaisir mes glaçons contre les parois du verre tout en essayant de reprendre le fil de la conversation.
— C’était quand même ton gamin...
—‘Toute façon, j’ai jamais cru que ce môme était de moi, et pour c’qu’il servait…
Sur ces mots, l’éborgné sortit une cigarette de sa veste qu’il coinça entre ses dents. Il actionna la molette de son briquet avec son pouce, qui cracha alors une gerbe d’étincelles et de flammes bleues. Chose plus étonnante encore, l’odeur nauséabonde d’essence tant attendue ne vint pas, mais à la place, celle d’un parfum capiteux avec de subtiles notes citronnées.
— Encore une idée de ma femme, qui met du parfum dans ses briquets pour ne pas avoir les doigts qui sentent l’essence !
— Et ta femme...
— ... ne se doute de rien, elle attend juste que l’enquête avance et moi, je m’occupe de la réconforter. J’lui dis de pas s’inquiéter, que les policier savent ce qu’ils font et tu connais la suite.
La fumée de la cigarette dansait mollement dans l’air aux côtés des volutes de rhum, ce qui me rappela que mon verre était à nouveau vide. Quoi de plus désolant ? Je voulus en commander un second, mais la charmante serveuse me déclara d’un ton sec que j’avais assez bu comme ça. Pour faire bonne mesure, je pris alors un café, dans lequel je versais un peu de mon ingrédient secret, que je gardais toujours sur moi en cas de coups durs comme celui-ci. En le sirotant, j’eus l’impression de recevoir un uppercut en plein dans la poitrine.
— Mais si les flics se rendent compte que tu as menti ?
— Bah ! Qui croirait qu’un pauvre père en deuil comme moi soit responsable en quoi que ce soit de cette histoire ?
– Pauvre Jack quand même... noyé dans une mare !
Ils restèrent longtemps à parler, la nuit alourdissait le ciel de son lourd manteau de velours parsemé de perles nacrées lorsqu’ils en eurent enfin terminés. Ils firent leurs adieux et partirent chacun de leur côté. Je me levai en vacillant, dus m’aider de quelques tables pour ne pas perdre l’équilibre, et me mis à suivre celui qui semblait être le père du gamin noyé.
— Eh vous là-bas ! Oui, monsieur-je-ne-tiens-pas-droit, vous avez eu la coordination nécessaire pour consommer, maintenant il va falloir payer !
Manquait plus que ça, pour une fois qu’une femme me courrait après, il fallait que soit pour mon ardoise ! La serveuse avait l’air hystérique (les femmes ne le sont-elles pas toutes ?) et bien décidée, lui clouer le bec ne serait pas une mince affaire. Je lui balançai un billet à la figure en marmonnant un « gardez la monnaie » lugubre, tout en continuant à marcher dans la direction de l’homme. L’œil de la lune était grand ouvert ce soir, illuminant la ville d’un éclat laiteux. On aurait pu la croire recouverte d’un voile de soie blanche. Tout en marchant d’un pas lourd, je me mis à caresser les motifs de mon revolver. Une œuvre d’art à lui tout seul, pour qui savait apprécier ce genre de chose, avec des gravures d’une finesse faite pour être observée à la loupe. J’allais peut-être pouvoir le faire admirer à quelqu’un ce soir. Ayant finalement rattrapé ma proie, et enhardi par l’alcool (à moins que ce ne soit l’aspirine…), je me jetai sur elle et lui présentai un ami très cher à mon cœur, un peu plus haut à droite pour être précis. Eh merde, j’avais sorti mon colt, le revolver était toujours dans le holster. Y avait-il moyen que je refasse mon entrée, avec une plus belle arme cette fois ?
— Qui êtes-vous ? Prenez mon argent, prenez tout mais laissez-moi ! hurlait l’homme, paniqué.
Puis, sentant mon haleine avinée, son regard s’alluma et il se mit à rire. D’un coup d’épaule, il me retourna comme une crêpe et mes réflexes n’étant pas au meilleur de leur forme, je ne pus que me laisser lourdement tomber sur le sol. Et voilà que ce freluquet pointait ma propre arme sur mon nez ! A défaut d’une réplique plus élégante, je lâchai une flopée de jurons. L’homme ne prit même pas la peine de me répondre, et jugeant probablement à mon odeur que je ne me relèverais pas de si tôt, il me tourna alors simplement le dos et parti. N’aimant pas la tournure que prenait cette histoire, je décidai de la réécrire, avec mon revolver cette fois. Comme on dit, on soigne le mâle par le mal ! Très éloquent, contrairement à moi, mon revolver lui balança trois arguments à la figure, tandis que je prenais la poudre d’escampette (je file toujours quand la conversation devient trop philosophique). Euh, attendez, ce gars… je n’étais pas sensé le tuer, si ? Oups… Autant que mon taux d’alcoolémie me le permettait, je changeai de cap et me mis à courir pour évaluer les dégâts que j’avais causés. Avec la noirceur ambiante, on aurait dit que de l’encre s’écoulait du corps de l’homme. C’était donc ça se faire un sang d’encre ? Je décidais de tenter le tout pour le tout et, rangeant mon revolver dans ma poche droite, commençais à l’interroger avant qu’il ne passe l’arme à gauche.
— Le gamin ? C’était un accident finalement ? Parle et t’auras une ambulance !
— Quel gamin ? J’ai pas d’enfants ! sanglota-t-il
— Te fous pas d’moi ! Je t’ai entendu dire à ton pote qu’il s’était noyé dans une mare !
Je l’avais attrapé par le col de sa veste et le secouais sans ménagement. Du sang commençait à couler sur mes mains et mon pantalon. Pour une fois que j’en avais mis un propre...
— C’est le fils de François qui est mort au parc ! Moi c’est Martin, pas François ! On est allés dans un bar, on en a parlé c’est vrai mais après il est rentré chez lui. C’est pas moi François !
Là-dessus, il se mit à pleurnicher lamentablement, ses larmes se mélangeant à l’encre de ses veines. Observant alors son visage pour la première fois, je remarquai qu’il n’avait pas d’ecchymose. Il disait la vérité, l’homme que je recherchais avait dû tranquillement rentrer chez lui, tandis que je suivais la mauvaise personne. Me redressant lentement, je sortis de ma veste mes deux compagnons d’infortune : mon arme et mon bourbon. Hésitant sur celui que j’allais utiliser en premier, je saisis finalement…
— Annaaaaaa !
Zut, j’ai perdu le fil maintenant ! Où est-ce que j’en étais ? Ah oui ! Hésitant sur celui que j’allais utiliser en premier, je saisis finalement ma flasque pour me donner du cœur à l’ouvrage, quand soudain...
— Annabelle !
Noon, pas déjà ! Encore cinq petites minutes, c’est tout ce que je demande !
— Annabelle Gaultier si vous ne répondez pas immédiatement ça va barder !
C’est pas vrai, on ne peut jamais être tranquille ici ? Juste au moment où ça devenait intéressant ! Je pris une profonde bouffée d’air qui empestait les légumes trop cuits. Quand est-ce que je pourrais arrêter de manger ces trucs immondes ?
— Qu’est-ce qu’il y a ? hurlais-je à travers la cage d’escaliers.
— Le souper est prêt !
Vu l’odeur, je l’aurais parié. En soupirant, je laissais tomber mes poupées sur le sol et descendis les marches comme une condamnée à mort. Non seulement on m’interrompait, mais en plus pour des légumes en boite ! Après m’être assise sur ce qui me semblait être la chaise électrique, mes parents me servirent une bonne dose de bouillie informe.
— Je peux avoir une autre assiette maman ? demandai-je
— Pourquoi ?
— Quelqu’un a vomi dans la mienne.
Mon père me regarda avec son air de « Ôte tes mains de la gazinière ! », puis entama son assiette. Le repas se déroula lentement et chaque fois que mes parents détournaient le regard, j’en profitais pour partager cette nourriture infâme avec le chien, qui attendait patiemment à mes pieds. Le jus sombre qui s’écoulait de mes betteraves me rappelait la scène qui s’était déroulée dans mon esprit quelques minutes plus tôt. Mes petits pois prirent alors l’apparence de balles perdues, dispersées autour des cadavres orangés de mes carottes. Excitée à l’idée de poursuivre ma narration, j’engloutis rapidement cette scène de crime pour remonter dans ma chambre à toute vitesse.
— Pourquoi est-elle si pressée de remonter dans sa chambre ?
— Tu sais chéri, elle s’amuse beaucoup avec ses poupées, elle a juste envie de retourner dans le petit monde qu’elle s’est construit.
— Mais tu ne t’es jamais demandé à quoi elle pensait en jouant ? Elle a l’air tellement concentrée dans ces moments-là…
— Anna a onze ans, elle s’imagine des histoires de princesses et de sorcières, qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ?
Dieu et nous seuls pouvons, Les très édifiantes et très inopinées mémoires des Pibrac de Bellerocaille de Michel Folco, éditions du Seuil.
Ou en PDF à télécharger http://www.phenixweb.info/sites/default/files/Les-poupees-Mathilde-Hacco...
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