Le peuple des étoiles par Albine Tangre

Lorsque nous regardons le ciel la nuit, nous voyons des étoiles. De tout temps elles ont inspiré les poètes, aidé les navigateurs à s’orienter ou fait rêver les amoureux romantiques. Les enfants les imaginent munies de cinq pointes. Les scientifiques savent que ce sont des boules de gaz qui brûle. Nous cherchons tous à voir des étoiles filantes, sous les cieux estivaux. Elles ont même un rôle dans les religions terriennes. Chacun imagine ce qu’il veut, mais personne, sauf peut-être quelques romanciers originaux, ne les pense habitées.

Et pourtant, chaque étoile est peuplée. Des êtres éthérés, à l’apparence qui nous serait malaisé de concevoir, sautent d’étoiles en étoiles. Ils sont le gaz, le néant et la vie à la fois. Ils respirent un air sans oxygène, se nourrissent de débris minuscules qui flottent dans leur environnement. Bref, ils sont les étoiles autant qu’ils les peuplent. Ces êtres sont doués d’une grande sensibilité. Ils sont la bonté, ils sont l’amour. Ils ne font pas la guerre, ne souffrent ni ne font souffrir. Leur vie est si longue qu’on les dirait immortels.

 

Iligna et Amoni grandirent ensemble. Leur corps inconsistant s’étoffait, agglomérant des particules pour croître. Au fur et à mesure du temps, ils se rapprochèrent. On les trouvait toujours ensemble, tels deux parties d’un tout indissociable. Ils jouaient à saute-étoile ou attrape-brume, se poursuivant sur des années-lumière. Parfois, ils s’amusaient à se cacher. Mais leur terrain de jeu était si vaste qu’ils abandonnèrent vite. Aucun des deux ne parvenait à retrouver l’autre, et ce n’était pas très amusant pour les jeunes étoiliens.

Les deux jeunes êtres communiquaient par la pensée, se demandant souvent si les planètes étaient habitées. Chacun avait sa propre théorie. Pour Iligna, seules les étoiles pouvaient abriter la vie, elle en était persuadée. Amoni était moins catégorique. Il aimait imaginer toutes sortes de créatures bizarres qui volaient ou couraient sur Mars ou Vénus. Ils regardaient souvent les planètes lointaines, côte à côte, rêvant comme seuls les enfants en sont capables.

Amoni était très créatif, aussi inventait-il des histoires pour divertir sa compagne. Il lui parlait de contrées lointaines, de peuples inconnus, ou de guerres intemporelles. Il se renouvelait sans cesse et Iligna l’écoutait sans mot dire, captivée par les ressources sans limite de son ami. Que les contes mettent en scène des princesses perdues, des guerriers valeureux, ou encore d’étranges êtres, la jeune étoilienne savourait chaque mot. Le temps passait sans laisser de trace sur les deux amoureux. Ils étaient aussi proches qu’au début, se soudant même davantage chaque jour.

Vint le moment où ils furent assez âgés pour réarranger leurs particules. C’était le processus qui permettait de donner naissance à de nouveaux petits étoiliens. Lorsque les atomes constituants chacun étaient suffisamment stables, il était temps. Deux êtres mélangeaient une partie d’eux-mêmes et laissaient le temps œuvrer. Si tout était bien fait, quelques nouvelles vies émergeaient. Cela fonctionnait presque à chaque fois, pour peu que les étoiliens créateurs fussent amoureux.

Le plus naturellement possible, Amoni choisit Iligna pour créer de jeunes étoiliens. Mais elle fut plus réticente. Elle trouvait mille et un prétextes pour s’y dérober : « Le moment n’est pas encore venu », « Je redoute de gâcher ce qu’il y a entre nous », ou bien encore « Un autre me l’a proposé ».

Amoni ne savait pourquoi sa compagne de toujours se refusait à lui ainsi, mais il faisait preuve d’une grande patience.

Les deux êtres qui étaient à l’origine de la création de la jeune étoilienne la pressèrent. Il fallait renouveler la population. Régulièrement, les étoiliens les plus âgés commençaient à perdre de la substance. Leurs atomes vieillis devenaient moins solides, entrainant la disparition progressive de leur possesseur. Il était d’usage de créer à nouveau une vie pour en remplacer une autre. Et, actuellement, la balance penchait davantage vers les pertes. Alors Iligna dut se soumettre et accepta de subir la cérémonie.

Avant l’échange d’atomes, les deux étoiliens devaient se promettre l’un à l’autre. Amoni fut ravi de prononcer les mots mentaux qui constituaient la coutume.

— Je serai ta réserve de substance à tout jamais. À tout jamais tu pourras compter sur moi. Nos mélanges d’atomes seront réguliers et se dérouleront dans l’allégresse. Je serai tien, tu seras mienne !

Iligna répéta à son tour, mais avec moins d’entrain, les mots qui les conduiraient tous deux vers la vie, celle de leurs futurs petits étoiliens. Une fois ceci fait, on les conduisit sur une autre étoile. Ce serait la leur, un peu comme un chez eux. Assez vaste pour accueillir toute une flopée de rejetons, ce lieu était aux yeux d’Amoni la perfection. Il imaginait déjà ce que serait leur vie dans des siècles, aux côtés de celle qu’il aimait.

Dans un grand cratère creusé au préalable, chacun des deux êtres déposa le meilleur de leur substance. Puis ils rebouchèrent le trou et attendirent. Quelques siècles plus tard, le cratère fut découvert. Mais rien ne s’était passé. Les particules avaient disparu, vaincues par l’inactivité. Amoni voulut recommencer aussitôt. Mais Iligna refusa. Elle était si déçue que son compagnon la soutint. Mais secrètement, il se demandait si les sentiments de sa compagne étaient aussi forts que ce qu’il ressentait pour elle.

Souvent, le jeune étoilien se rendait sur l’étoile où ils aimaient passer du temps avant. Il repensait à celle qu’il aimait profondément depuis tant de milliers d’années. Il revoyait leurs jeux, leurs histoires et chaque moment enfui était une lame acérée. Il n’avait pas vu le changement, pas compris pourquoi elle le rejetait à présent. Il lui trouvait des circonstances atténuantes, puis revenait sur sa douleur incommensurable. Lorsqu’il retournait sur leur étoile attitrée, Iligna était absente ou regardait le cratère d’où auraient dû émerger de nouvelles vies. De nombreuses fois Amoni tenta de parler à sa compagne. Mais les conversations n’arrivaient pas à terme. Les siècles passaient, chacun regrettait davantage le temps passé.

Amoni décida un jour de prendre conseil auprès de certains étoiliens dont il était proche. Malheureusement, personne n’avait vécu pareille situation. Iligna avait une attitude inédite, surtout quand on savait à quel point elle était proche et amoureuse d’Amoni auparavant. Le malheureux se retrouvait seul face à ses questions et à son incompréhension.

Cette tension dura encore longtemps. Et puis un jour, Iligna sembla plus à même de discuter. Elle accepta de renouveler l’expérience, de retenter le mélange de substance. Amoni ne comprit pas ce retournement de situation, mais il était si heureux qu’il n’en demanda pas plus à sa compagne, malgré la curiosité qui le poussait à en savoir davantage.

Le cratère fut nettoyé et à nouveau les deux étoiliens versèrent une partie d’eux-mêmes à l’intérieur. Une fois le trou comblé, il fallut patienter. Iligna continuait pendant ce temps à se rapprocher de son compagnon. Comme au bon vieux temps, elle lui demandait de lui raconter des histoires. Alors Amoni s’exécutait avec grand plaisir, ravi de livrer à celle qu’il aimait tous les contes qu’il avait gardés pour lui trop longtemps. Il reprenait espoir en l’avenir et confiance en Iligna. Ce premier essai avorté avait mis à mal ses convictions, mais cela était derrière lui désormais, il en était persuadé.

Quand le moment fut venu, les deux êtres amoureux dégagèrent le cratère, guettant l’apparition de leurs petites vies. L’angoisse montait en eux. Une première fois la terre remua. Puis une seconde et une troisième. Trois petites choses vaporeuses sortirent du trou et vinrent se blottir contre leurs créateurs. Ils restèrent tous les cinq côte à côte, dans une symbiose retrouvée.

Quelques dizaines d’années passèrent dans la joie et l’amour. Les petits étoiliens grandissaient et faisaient le bonheur d’Iligna et d’Amoni. Tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Lorsqu’ils eurent l’âge où leurs parents s’étaient rencontrés, les trois jeunes tombèrent malades. Leur substance devenait terne et s’effilochait. Assez rapidement, ils disparurent. Bien que la douleur physique fût inconnue aux étoiliens, ils pouvaient ressentir la peine. Les deux malheureux parents s’effondrèrent moralement. Et pour la seconde fois, Amoni et Iligna s’éloignèrent. Elle se retrancha dans un mutisme permanent et lui commença à chercher de nouveaux lieux à explorer.

Les deux amoureux ne se parlaient pas. Ils s’évitaient, ne se croisant que rarement sur leur étoile. Iligna se réfugiait le plus souvent possible chez ses créateurs, alors qu’Amoni allait de plus en plus loin dans ses recherches. Il ne savait pas ce qui se passait dans l’esprit de sa compagne. Mais il avait conscience de fuir. Il voulait se changer les idées en même temps qu’il passait d’un paysage à l’autre. Au plus profond de lui, il savait que tout cela était vain. Ses pensées restaient noires et tristes, malgré le nombre grandissant d’explorations qu’il menait.

Aucun des deux ne parvenait à oublier le fiasco qu’était devenue leur vie. Eux, si amoureux auparavant, n’étaient plus que des inconnus à présent. Leur belle complicité s’était définitivement envolée, ne restaient que des miettes de souvenirs heureux. Tout cela changea lorsqu’Iligna s’ouvrit enfin à son compagnon.

C’était un jour comme les autres. Amoni revenait d’une exploration de plusieurs mois. Quand il arriva sur son étoile, sa compagne était présente. Il s’attendait à ce qu’elle parte, comme à son habitude. Au lieu de ça, elle resta. Elle le regarda, puis commença à parler. Doucement d’abord. Puis, au fur et à mesure de ses explications elle s’emporta. Elle parla de tout, de son premier éloignement à la disparition des trois petits étoiliens.

— Je t’ai toujours aimé, Amoni. Du plus profond de mon être. Si je suis devenue distante, c’était pour te sauvegarder. J’ai toujours su qu’il ne me faudrait pas tenter de créer de nouveaux étoiliens. Ma substance est … incomplète, instable. Je ne voulais pas prendre le risque d’échouer auprès de toi, et ainsi de te perdre. Alors j’ai feint de ne pas vouloir unir mon existence à la tienne. C’est pourtant ce que j’ai désiré depuis le tout début. Oui, le tout début.

Iligna arrêta de déverser le flot de ses paroles, soupirant longuement. Amoni gardait le silence, abasourdi par les révélations que lui faisait sa compagne. Il ne comprenait pas et craignait en même temps de savoir où ce monologue les mènerait. Après une légère pause, Iligna reprit sa tirade mentale.

— Je savais à quel point tu m’aimais également. Alors, pour ne pas te faire souffrir, j’ai fini par tout accepter. L’attente faisant suite à notre première tentative de mélange de substance fut pour moi très éprouvante. Je savais que ça ne fonctionnerait pas et en même temps je l’espérais si fort ! Alors, lorsqu’il fut avéré que nous n’avions pas réussi, je me suis retranchée dans le mutisme. Je m’en suis voulu de ne pas t’avoir tout dit dès le début, afin que tu puisses choisir si tu voulais toujours de moi. Et je souffrais de mon incompétence à te donner ce que tu désirais tant. J’en ai beaucoup parlé à certains étoiliens parmi les plus âgés. Ils ont fini par me convaincre de réessayer. Tu n’imagines pas ma joie lorsque j’ai vu apparaître nos trois petits êtres ! Tous mes soucis étaient envolés, je pouvais enfin me laisser aller à être moi-même, dans la famille dont nous avions tant rêvé. Mais voilà, mes défaillances nous ont rattrapés, et nos étoiliens chéris ont disparu. La faute m’en revient, à moi, et à moi seule. Je vais partir Amoni. Je ne peux pas supporter de te voir, de voir cette étoile plus longtemps. Cela me rappelle trop notre bonheur espéré et envolé. Peut-être qu’un jour je reviendrai auprès de toi. Mais ne me force pas. Ne me cherche pas.

Iligna partit, sautant d’étoiles en étoiles sans se retourner. Amoni la contempla jusqu’au dernier moment. Il la regarda partir avec son âme et son cœur qu’elle venait de piétiner sans le vouloir.

De longs siècles passèrent pendant lesquels le malheureux resta prostré. Il voyait le temps faire son œuvre, impuissant face aux forces de la nature. Tout autour de lui changeait, mais il demeurait le même. Les planètes continuaient leur révolution, les reliefs s’érodaient, certaines étoiles mourraient et d’autres apparaissaient. Amoni ne bougeait pas. Il contemplait le lieu de ses espoirs perdus, là où le bonheur attendu s’était mué en chagrin. Puis un jour, il en eut assez de voir son étoile. Il décida de partir à son tour. Il visita maints lieux, maintes étoiles, maintes planètes.

Un beau jour de l’an 2154, il arriva sur la Terre. C’est là que je le connus. Depuis quelques années, plusieurs formes de vies venues d’ailleurs transitaient par notre planète. La plupart étaient pacifiques, aussi n’eussé-je pas peur en me retrouvant face à lui. Son apparition fut peu spectaculaire. Je m’étais déjà retrouvé nez-à-nez avec d’immenses êtres, d’autres particulièrement moches.

Amoni me trouva avachi dans une ruelle où je cuvais. Un nuage de brume, ai-je pensé. Mais les contours étaient trop précis. Je pensais à ralentir sérieusement la bibine, quand il se mit à me parler dans ma tête. Il me conta sa vie et cela me bouleversa. J’essayai de lui prendre le bras, en signe de réconfort. Mais ma main passa au travers de sa substance. Ce fut la révélation ! Je ressentis sa peine profonde, son incommensurable désespoir. Mais j’eus aussi la vision de tout ce que son esprit avait contemplé pendant des millénaires. Je vis l’univers, la beauté stellaire, et la bonté de son peuple. Je m’évanouis. Quand je repris connaissance, ma vie était changée. Amoni avait disparu, mais il m’avait laissé ses sentiments et sensations, ses connaissances, son expérience.

Je me morfondais depuis trop longtemps sur une vie pourtant bien belle à côté de la sienne. Grâce à lui, j’eus la force de me prendre en main. Il avait également éveillé ma curiosité. Je voulais voir de mes propres yeux tout ce qu’il avait parcouru. Son contact m’avait profondément changé, je n’étais plus le même. J’avais reçu une partie de sa sagesse et de sa bonté, m’éloignant inexorablement du genre humain. Grâce à lui, j’étais désormais mi-homme mi-étoilien. Les atomes composant mon corps parurent même scintiller pendant quelques heures.

Je commençai par rentrer chez moi pour dormir. Une fois reposé, je me lavai, m’habillai avec un beau costume propre, puis je me rendis à la fac pour m’y inscrire. Je repris des études, jusqu’à obtenir un brevet d’explorateur du ciel. Après avoir accumulé les missions de second ordre laborieuses et ennuyeuses, j’eus enfin ma propre navette. Cela me prit beaucoup de temps, mais je m’accrochai à mes rêves.

La première chose que je fis en tant que capitaine fut de rechercher Amoni pour le remercier. Il avait disparu de ma vie comme il y était entré, semblable à une apparition. Il me fallut longtemps pour retrouver sa trace. Mais je finis par rencontrer d’autres êtres qui lui ressemblaient. Et puis un jour, je trouvai son étoile. Il me l’avait décrite, aussi je fus sûr d’être au bon endroit.

Ce n’était pas une toute petite étoile et il me fallut quelques jours pour l’explorer de fond en comble. La pierre grise recouvrait le sol au relief inégal. Cette recherche fut fatigante, mais je ne pouvais abandonner. Je parcourus des kilomètres dans ce lieu déserté. Rien ne bougeait hormis mon équipe et moi. Je continuai malgré tout. Je voulais le revoir, et pourquoi pas, le toucher à nouveau pour ressentir encore ce mélange de sensations merveilleuses.

Je le trouvai enfin dans le cratère de fécondation. Ou plutôt ce qu’il était devenu. Son corps vaporeux ne l’était plus. Il s’était solidifié et on l’aurait dit fait de pierre. Après renseignements, j’appris de ses semblables que c’était un processus rarissime. Parfois, lorsque la peine était trop grande, leur substance prenait la forme de leur cœur. Son cœur et son âme s’étaient asséchés par le chagrin, son corps en avait fait autant.

Je dépliai la lettre et la lis une fois de plus. Cette feuille qu’il a eue sur Terre, à l’écriture maladroite, je l’ai prise des mains statufiées d’Amoni. Il la tenait fermement, comme un document précieux, peut-être comme un au revoir. J’hésitai un peu avant de m’en emparer. J’avais demandé aux membres de mon équipage de me laisser seul. Je me recueillis longuement devant le corps figé. Avant de partir définitivement de l’étoile qui était devenue la sépulture d’Amoni, je recouvrai le cratère de terre et formai un cairn avec les pierres environnantes. Je lus la lettre pour la première fois dans la cabine de mon vaisseau. Elle me bouleversa tant que je l’ai consultée de nombreuses fois. J’en connais désormais le contenu par cœur :

Je t’ai regardée ne pas te retourner

J’ai senti ma vie se mettre en sommeil

Même si tout bouge autour de moi

J’attends

Depuis ce jour où l’amour m’a figé

J’attends

J’attends la lune pâle

Et ses couteaux d’argent,

Ses longues lames

Pour tailler les branches de l’étoile

Où je t’ai hissé si souvent

Je t’attends, je t’attends

J’attends la lune pâle

Et ses couteaux d’argent,

Ses longues lames

Pour sculpter les branches de l’étoile

Où je suis monté si souvent

Pour t’attendre, pour t’attendre

Des images de toi se sont déposées

En moi pour m’arracher

Aux vibrations du monde tout autour

Ces images de toi m’éloignent du jour

Même si tout bouge autour de moi

J’attends

Même si tu ne remontes pas

Que l’étoile est trop haute pour toi

Depuis longtemps

Moi, je reste là sur mon étoile

Sur mon étoile

J’attends

Depuis ce jour où l’amour m’a figé

J’attends

Je continue à parcourir le ciel sans relâche. Je recherche Iligna, si elle existe encore. Il me faut lui remettre cette lettre qui lui est destinée et lui apprendre ce qu’il est advenu de son compagnon. Cela fait longtemps déjà que je navigue entre les étoiles, parmi les galaxies. Je ne suis plus jeune. Mais je n’arrêterai pas, même si je dois mourir dans ce vaisseau. Je lui dois bien ça, à Amoni. Il m’a ramené à la vie, j’ai trouvé ma voie grâce à lui. Si seulement il avait pu connaître quelqu’un qui l’avait aidé autant qu’il a pu le faire pour moi ! Si seulement j’avais été cette personne !

 

Chanson J’attends de Calogéro

 

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