Arche (L')

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Un groupuscule que je nommerais plutôt secte prépare une nouvelle arche de Noé, version moderne.

Bien entendu, elle doit passer par l’extinction de l’humanité. Leur plan prévoit la sauvegarde de l’élite.

Seulement, le projet doit rester ultrasecret. La moindre interférence est éradiquée.

Une archéologue et un ingénieur, qui ne se connaissent ni d’Adam et Ève, sont confrontés à cette organisation. Ils s’unissent pour combattre.

 

J’ai bien aimé l’idée de départ ainsi que le déroulement de l’action.

Par contre, ce qui m’a vraiment déplu ce sont les héros qui sont mieux lotis que les « experts ». 35 ans pour l’un et l’autre. Ils ont tous 2 un bac plus 12. Je sais que j’exagère, mais quand ça m’énerve, et bien ça m’énerve.

Un bac plus 12 je disais, avec au minimum 15 ans d’expérience. Lui est expert en arts martiaux, déminages, beau, grand, fort et modeste. James Bond en somme.

Elle, idem avec comme spécialité l’archéologie.

Ils se sortent de situations inextricables. J’ai pensé voir Le magnifique avec Belmondo sauf qu’avec lui, je me suis bien marré et c’était fait exprès.

Ici, j’ai été plutôt exaspéré. Les méchants ont des moyens pas possibles. Les gentils de leur côté ont des experts en recherche, informatique, etc.

Ils ont une foule d’amis dans les hautes sphères, incroyable.

Donc, un roman réservé à ceux qui aiment bien tout ce qui est James Bond et ce genre de héros sans peur et sans reproche.

En tout cas, ce qui a gâché mon plaisir est cette exagération de ces héros sur lesquels l’avenir de l’humanité repose.

J’avais l’impression de revenir sur ce qui a bercé mon enfance, Bob Morane, son comparse, Bill Ballantine.

De plus, les forces spéciales ne sont pas de grands gaillards balèzes avec des biceps comme Schwarzy.

Généralement, ils ne sont pas trop grands, râblés, de véritables paquets de nerfs. Faut pas oublier qu’ils doivent se fondre dans la foule.

Avec 2 m au garrot et 110 kg, pour être inaperçu, tu repasseras.

En résumé, l’histoire, bien écrite. Le cheminement est impeccable, seulement c’est du James Bond.

Comme je n’aime pas James Bond, je ne peux pas aimer ce livre.

 

L'Arche de Boyd Morrison, traduction : Vincent Basset, 456 pages, 22 euros, ISBN : 978-2-35294-672-4, Bragelonne

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