Porte d'Abaddon (La)

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Ce roman est le troisième tome de la série The expanse.

On y retrouve les équipiers du vaisseau le Rossinante : James Holden, Naomi, Alex et Amos, en bien mauvaise posture. Alors que Mars cherche à leur reprendre le Rossinante, une présentatrice télé désireuse d'accroître sa renommée leur propose une solution pour garder leur vaisseau. En échange, ils se prêteront au jeu des interviews et acceptent de l'emmener jusqu'à la porte d'Abbadon, nom donné à ce portail spatial apparu de nulle part et qui mène vers l'inconnu... Mais ils ne sont pas les seuls curieux : la Terre, Mars et l'Alliance des Planètes Extérieures sont elles aussi bien décidées à tirer profit de cette formidable expérience. Au sein de cette expédition se trouve Melba, anciennement Clarissa Mao, fille de l'homme d'affaires qui se retrouve aujourd'hui sous les verrous par la faute de Holden. Et Melba n'a qu'un seul désir : celui de venger l'honneur de son père... Elle détruira Holden à n'importe quel prix, elle se l'est juré.

 

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages présents dans les autres tomes : les équipiers du Rossinante sont tous attachants, chacun à leur manière.

De nouvelles personnalités offrent des caractères complexes, aux idées desquelles on adhère plus ou moins mais qui ne sont jamais simplement manichéennes. On découvre notamment Bull,  le chef de la sécurité d'un vaisseau immense en route vers la porte, prêt à tous les sacrifices pour remplir son rôle, la trouble Melba que les rêves de vengeance et l'amour filial conduisent à l'irréparable, ou encore la pasteur Anna, déchirée entre sa foi en Dieu et les décisions à prendre.

Ce parti pris de roman chorale apporte beaucoup à l'histoire et j'ai vraiment apprécié, comme dans les précédents livres, le fait de suivre les différents personnages, de retrouver les anciens et de découvrir les nouveaux.

 

L'histoire est toujours aussi fascinante et se lit extrêmement facilement, je n 'ai pas senti passer les 600 pages. Le rythme du roman s'accélère au fur et à mesure, les événements s'enchaînent et sont de plus en plus palpitants, ce qui donne encore plus envie de connaître la suite.

Quelques explications surviennent à propos des sujets étranges qui recoupent les trois tomes, et l'auteur en dit juste assez pour soulever un peu plus de mystère et nous préparer pour la suite... 

 

Je n'ai trouvé aucune critique à faire à ce roman et n'ai que quelques mots à dire : vivement le quatrième !

 

La porte d'Abaddon, par James S. A. Corey, traduit par Thierry Arason, illustré par Daniel Dociu, Editions Actes Sud, 23,50 €

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