Là-bas

Auteur / Scénariste: 

Veronica a  18 ans, bosse dans une agence de paris sportifs ; elle n’a plus le goût de vivre depuis que sa mère a été abattue devant ses yeux, lors d’un braquage de banque un peu avant Noël.

Elle survit dans un studio insalubre, enchainant les journées sans couleurs.

Un soir, lors d’un rêve, elle voit l’explosion de la station d’essence à côté de chez elle. Affolée, elle se rend sur place pour découvrir que tout est en ordre. Sauf que l’explosion aura bien lieu, mais le lendemain.

De recherches sur le net en découverte, elle assiste à la conférence du professeur Laera sur les expériences de mort imminentes et les sorties du corps ou voyages astraux. Mais c’est trop pour elle, après avoir poursuivi le médecin jusqu’en Allemagne, elle se rétracte et abandonne l’idée de reparler à sa mère via ce phénomène.

 

J’ai bien hésité à ranger ce livre dans la section « Imaginaire », mais est-ce si imaginaire que cela ? Qui peut juger que ce que des centaines de gens ont vécu, cette mini-mort clinique, ce grand halo de lumière, ne sont qu’invention et non réalité ?

 

A chacun de définir sa limite, bien que cela n’influence pas l’histoire. Ce récit s’adresse à de jeunes adultes/grands adolescents. Parce que s’y infiltre le pitch traditionnel amoureux.

 

Autrement, on lit l’histoire en se posant plein de questions sur le phénomène, sur le fait de l’avoir vécu ou pas (bon surtout le voyage astral, l’expérience de mort imminente, quand on « y passe », on s’en souvient !), sur le deuil (car Veronica est en plein dedans)...

 

C’est agréable, un peu moins imaginatif que la trilogie Multiversum, du même auteur. Patrignani sait manier les phrases, décrire des scènes banales sans perdre son lecteur.

 

Chouette lecture de l’été ou au coin du feu

 

Là-bas par Leonardo Patrignani, traduit par Nathalie Nédélec-Courtès, Gallimard Scripto.

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