Révélation, Mass effect T1

Le jeune lieutenant David Anderson est l’un des meilleurs soldats de l’Alliance. Lorsque son vaisseau détecte un signal de détresse, un mauvais pressentiment le gagne. Arrivé sur place, il découvre que la base de Sidon a été attaquée et entièrement détruite. Anderson suspecte une opération des Turiens, les premiers extraterrestres rencontrés par l’humanité. Le contact initial s’est en effet soldé par une guerre de dix ans qui vient à peine de s’achever.

Mais les Turiens, comme les autres espèces extraterrestres connues, semblent en paix avec l’Homme, même si celui-ci se montre arrogant et agressif. Anderson va donc devoir enquêter sur d’autres suspects, comme cette jeune scientifique disparue la veille de l’attaque, Kahlee Sanders. Mais le lieutenant comprend rapidement que de nombreuses factions s’intéressent à la jeune fille dont l’avenir pourrait être des plus réduits sans son intervention.

Mass effect reprend l’univers du jeu vidéo créé par BioWare. On y retrouve donc un univers comprenant plusieurs espèces extraterrestres, et, surtout, l’inévitable espèce fantastiquement avancée qui a disparu depuis des siècles, en laissant généreusement sa technologie à disposition. Le principal regret sur ce roman concerne d’ailleurs les races extraterrestres qui ne sont pas très développées.

Le récit est bien mené même si l’intrigue n’est pas particulièrement originale. La structure du roman est évidente mais l’écriture se révèle efficace, malgré certains propos caricaturaux sur l’humanité. Il y a aussi beaucoup de violence, de combats et les tueurs sont parfaitement impitoyables. L’action n’est heureusement pas l’unique moteur du récit qui contient une vraie trame, ce qui rend la lecture plaisante.

Révélation, Mass effect T1, de Drew Karpyshyn, traduit par Cédric Degottex, illustré par BioWare Corp., aux éditions Milady