Magies secrètes

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Quatrième de couverture : « L’empereur Obéron règne sur la cité de Sequana. Le tyran veut faire disparaître toute magie, c’est pourquoi il persécute les êtres féeriques. Certains parviennent à trouver refuge dans l’hôtel de Georges Beauregard, l’ingénieur-mage qui travaille officiellement pour le Pouvoir.

L’agent de l’ombre se voit confier une mission par le Ministre des affaires étranges. Depuis quelque temps, des sorts s’abattent sur les proches de l’empereur. On soupçonne le Visage, une entité maléfique qu’il a jadis affrontée.

Profitant du désordre, les habitants féeriques répandent la terreur. Miroirs maléfiques, jouets magiques qui se transforment en machines de cauchemars, personne n’est à l’abri. Beauregard est directement concerné car il est le fils d’une fée et d’un mortel.

L’ingénieur-mage devra choisir son camp... »


Aïe, ceux qui me suivent savent déjà qu’il y a un truc, quand je ne résume pas moi-même. Du meilleur au pire, du roman que je ne veux pas découvrir d’un fil à celui que je ne peux pas résumer.

Voilà le second exemple, je suis perplexe… très perplexe. Ce n’est pas le premier livre d’Hervé Jubert que je lis, mais celui-ci est atypique. J’ai mis plus d’une semaine à arriver au bout, mais j’y suis arrivée (j’aurai pu fermer le volume sans me faire taper sur les doigts). Et au bout de ce long chemin, je suis incapable de dire si j’aime ou pas.

A vrai dire, j’ai l’impression d’avoir lu un livre sur l’histoire d’une civilisation, Sequana, façon vulgarisation de l’Egypte ancienne, avec un faible fil rouge sur un crime, de la magie mais décousue.
Les personnages sont presque anecdotiques tant les notes de bas de page rompent le rythme du crime pour nous expliquer le passé et la mythologie de la civilisation sequanienne. Et c’est pour cela que je suis perdue et que seule, je résumerai non l’intrigue, mais l’histoire de Sequana. Et que le résumé de la quatrième de couverture me présente même un livre que je n’ai pas l’impression d’avoir lu !

Pour appuyer mon malaise, le tome finit sur un guide touristique avec les bonnes adresses de la ville, l’annuaire comme il est marqué, genre « Guide Michelin »

Il n’y a pas de solution pour vous : soit vous cherchez d’autres avis sur le net, soit vous laissez tomber direct, soit vous foncez vous faire votre propre idée. Ce n’est pas la déroute de mon esprit critique qui va vous guider, cette fois…

Magies secrètes par Hervé Jubert, collection « Pandore », illustré par Benjamin Carré, Le Pré aux Clercs

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