Voleurs de tête T1 (Les)

Billie Bird, 15 ans. Séraphin Bird 7 ans. Un papy un peu zinzin, mais très conscient quand il le veut, et Max, le parrain de Billie. Un père… ah, mais où donc est passé cet homme ? Il a disparu et hélas, Billie ne peut pas prévenir la police : son père est cambrioleur. Oh pas du genre qui pille les vieilles dames, non, il vole chez les riches. Et sa dernière mission a foiré. Billie se sent obligée de la finir, de rassembler les 4 têtes d’une fontaine chinoise qui semble avoir des propriétés magiques et d’échanger ainsi la liberté de son papa.

Billie, accompagnée du prétendu (et faux) locataire d’un studio paternel, entraine Séraphin dans un road movie entre le Sud de la France et l’Angleterre.

Bon, au départ, aucune trace du fait que c’était une trilogie, sauf un décompte au début de chaque chapitre… aussi, avançant dans la lecture, je devenais perplexe pour la fin.

A ma décharge, même si le livre est mené tambour battant, ne manque pas de rythme, de suspenses et d’aventures, il faut reconnaître que la simplicité des 3 vols ne plaide pas contre mon préjugé : j’avais peur que la fin soit traitée en 2 lignes. Penser qu’un magnat mécène donne une tête précieuse (plusieurs millions) à un jeune enfant blond parce qu’il dessine cette tête-là, au creux d’un volcan éteint, c’est un peu limite pour ma logique d’adulte. Même si ce magnat est dingue d’ET et prend l’enfant pour le Petit Prince…

C’est rapide à lire, on ne s’ennuie pas, mais sur le coup, mon « adulteté », « adultesse » ou autre reste sur sa faim avec des vols trop improbables pour être crédibles.

On va attendre quand même la suite (volume 2, juin 2012), car c’est loin d’être désagréable, surement encore meilleur si on se tient juste à l’aventure.

Les voleurs de tête d’Hervé Jubert, Rageot, collectionn Thriller