Iron Man 1

Réalisateur: 

The p(e)acemaker



Captivity

Inventeur de génie et play-boy milliardaire, Tony Stark est à la tête d’un véritable empire industriel.
Stark Industries, qu’il dirige depuis la mort de son père, est devenu au fil des ans l’un des principaux fournisseurs d’armements stratégiques du gouvernement américain. Alors qu’il effectue une visite éclair en Afghanistan pour faire une démonstration sur le terrain du tout dernier modèle de missile très sophistiqué qu’il vient de concevoir et qu’il a baptisé “Jericho”, son convoi tombe dans une embuscade dont il sera le seul survivant. Gravement blessé lors d’une explosion, il perd connaissance. Lorsqu’il revient à lui quelque temps plus tard, il constate qu’il est retenu prisonnier par des insurgés extrémistes dans un labyrinthe de grottes souterraines et qu’un codétenu lui a sauvé la vie en lui implantant dans la poitrine un boîtier aimanté qui empêche les éclats métalliques qui lui ont déchiré la poitrine de lui perforer le cœur. C’est uniquement cette sorte de super pacemaker fabriqué avec les moyens du bord qui le maintient en vie. Raza, le chef impitoyable des insurgés, l’oblige à fabriquer pour lui un missile Jericho et, pour cela, il est prêt à lui fournir tout ce dont il aura besoin. Stark fait alors semblant d’accepter mais trompe sa vigilance et en profite pour concevoir en secret une armure (la Mark I) qui lui permettra de fausser compagnie à ses ravisseurs.

Le retour au pays

Après l’embuscade dont a été victime son convoi et l’explosion qui s’ensuit, Stark est considéré comme mort après quelques semaines de recherche restées infructueuses bien qu’on n’ait pas retrouvé son corps. Pendant cette absence prolongée Obadiah Stane (le bras droit de Tony et Directeur Général de Stark Industries) en a profité pour prendre les commandes de la société. Confident et ancien conseiller du père de Stark, Stane est un homme d’affaires avisé mais très calculateur, qui est prêt à tout pour arriver à ses fins. De retour aux USA, Stark s’empresse d’organiser une conférence de presse dans laquelle il annonce à la stupeur générale que sa société ne fabriquera plus jamais d’armes. Il s’enferme ensuite dans son atelier où il s’attelle, dans le plus grand secret, à la mise au point d’une nouvelle armure (la Mark III) nettement plus sophistiquée que la précédente dans le but de l’utiliser pour faire régner la justice, protéger les innocents et combattre les “Forces du Mal”. C’est ainsi que, vêtu de son armure high-tech rouge et or, Tony Stark devient Iron Man.

Volte/face

Cela fait maintenant déjà plusieurs années que Stark a hérité de l’empire industriel familial mais c’est avant tout un milliardaire charismatique, doublé d’un grand scientifique et d’un inventeur de génie, même s’il est aussi devenu un fabricant d’armes. En fait, les armes fabriquées par Stark Industries pour l’armée américaine étaient jusqu’alors restées pour lui quelque chose d’abstrait jusqu’au moment où il s’est retrouvé personnellement confronté aux horribles conséquences engendrées par son activité. C’est en frôlant, lui-même, la mort qu’il réalise pleinement que les armes sophistiquées, qu’il conçoit et fabrique, tuent et/ou mutilent non seulement des combattants ennemis mais aussi parfois des soldats américains ainsi que de nombreux civils innocents y compris des vieillards, des femmes et des enfants. Du coup, il traverse une grave crise personnelle et ce, d’autant plus, que l’ironie du sort a voulu que les éclats d’obus qu’il a reçus dans la poitrine proviennent justement d’une arme fabriquée par sa société. Il se remet en question et décide, du jour au lendemain, de tout changer au sein de sa société ce qui est loin de plaire à certains de ses collaborateurs et à bon nombre de ses actionnaires qui ne veulent absolument pas voir partir en fumée les énormes bénéfices que leur rapporte la vente d’armes. Stark s’enferme alors dans son atelier où il travaille sans relâche des semaines durant pour mettre au point, en solitaire et dans le plus grand secret, un nouveau modèle d’armure qui lui assurera une force surhumaine et une quasi invincibilité. Seule sa fidèle assistante personnelle, Pepper Potts, est autorisée à le rejoindre, de temps à autre, pour lui apporter ce dont il a besoin. S’étant délibérément retiré du monde, la rumeur court bon train sur sa “dépression”. En réalité, Stark cherche avant tout à se racheter de ses erreurs passées plus qu’à être un justicier qui s’empresse de voler au secours de la veuve et de l’orphelin.

Le géant de fer

Le personnage d’Iron Man
n’existerait pas sans son armure dont la création des différents modèles a été confiée à l’incontournable Stan Winston et à sa talentueuse équipe. Avant même que le casting du film ne soit définitif, c’est à partir d’un modèle conceptuel qu’a été préalablement réalisée une modélisation informatique 3D dont a ensuite été tiré un prototype grandeur nature avant que celui-ci ne soit retouché en peaufinant les différentes parties de la combinaison ce qui a ensuite permis de fabriquer les moulages définitifs.

La première armure que Stark fabrique pendant sa captivité est la Mark I, également appelée “armure grise” dans les premiers numéros de la BD. C’est une sorte d’assemblage de matériaux militaires disparates récupérés sur un champ de bataille. Elle n’a pour but que de fournir à Stark une sorte de protection blindée suffisamment résistante pour lui permettre de s’enfuir. C’est le nouveau modèle d’armure nettement plus sophistiquée, la Mark III, qui fera de Stark un super-héros, baptisé par la presse “Iron Man”. Pour l’occasion, les Studios Stan Winston ont créé une combinaison hybride composée, d’une part, de la cuirasse, du casque et des brassards et, d’autre part, d’une combinaison réalisée en motion capture. Pour sa fabrication, une multitude de matériaux a été utilisée (époxyde, uréthane, plaques de chrome) mais son armature est en métal car il fallait qu’elle soit, tout à la fois, assez solide pour résister aux quatre mois de tournage mais aussi suffisamment légère pour que celui qui la revêt s’y sente relativement à l’aise (bien qu’il lui faille quand même entre 30 et 40 minutes pour l’endosser).
On a fabriqué deux combinaisons différentes : l’une plus lourde qui servait pour les gros plans, l’autre en caoutchouc donc plus légère à porter qui servait pour les plans larges. La combinaison est complétée par une paire de bottes, équipée de propulseurs intégrés à l’arrière des talons qui permettent à Iron Man de voler jusque dans la stratosphère. Restait ensuite à fusionner la combinaison métallique avec l’armure réalisée en infographie par ILM pour toutes les scènes dans lesquelles interviennent les multiples acrobaties aériennes complexes reffectuées par le double 3D d’Iron Man. Autre personnage créé par les Studios Stan Winston et ILM : celui d’Iron Monger, l’ennemi juré d’Iron Man, dont l’armure imposante fait 3 mètres de haut et pèse 360 kilos. Avec son look massif mais désuet, elle rappelle la Mark I.

Portrait robot

Le personnage d’Iron Man fait sa 1ère apparition au printemps 1963 dans l’album “Tales of suspense”. C’est l’époque de la Guerre du Vietnam et après que son avion ait été abattu, Tony Stark (Stan Lee s’était inspiré à l’époque du milliardaire et inventeur Howard Hughes pour créer son personnage), se retrouve prisonnier des Viêt-congs. Leur chef Wong-Chu le contraint à lui expliquer le fonctionnement des mini-transistors utilisés par l’Etat-major américain.
Dans la mesure où ce qui aurait encore fait partie de la “science-fiction” au début des années 60 fait désormais partie intégrante de notre quotidien, il était impératif de repenser l’histoire de façon à être plus en phase avec la société contemporaine en y intégrant les dernières avancées technologiques ainsi que les bouleversements socioéconomiques et politiques de ce début de XXIème siècle. En gardant l’esprit du vaillant super-héros qui protége les valeurs de l’Amérique profonde tout en tenant compte du traumatisme américain post-11 Septembre, le postulat de départ du film se déplace, du coup, du Vietnam en Afghanistan où les soldats US combattent désormais de méchants intégristes œuvrant pour “l’Axe du Mal” (comme c’est original !).

Le cœur immortel

Alors que nous ne sommes plus qu’à quatre mois de la sortie sur les écrans de The Dark Knight, il est impossible de ne pas voir les nombreux points communs entre ces deux personnages de comics concurrents tant dans leur vie quotidienne (celle de milliardaires play-boy à la tête de multinationales doublé d’inventeurs de génie) que dans celle de leur alter-ego respectif œuvrant dans l’ombre pour faire régner l’ordre et la justice ou voler au secours de la veuve et de l’orphelin (aucun des deux ne possèdent de super-pouvoirs tandis qu’ils n’ont à leur disposition pour lutter contre les Forces du Mal que des machines et/ou gadgets qu’ils ont, eux-mêmes, conçus et fabriqués grâce à leur génie) et c’est aussi une tragédie personnelle qui est à l’origine de l’étoffe des deux super-héros en devenir.

A l’instar des autres films de même genre, on assiste avec Iron Man à la naissance d’un nouveau super-héros avant que ce dernier ne livre un combat acharné contre un super-méchant qui lui en veut personnellement. En l’occurrence, il s’agit ici d’Iron Monger : la tradition est donc bien respectée. Le scénario est clairement scindé en trois parties :
tout d’abord la captivité dans les montagnes afghanes avec la fabrication de la Mark I puis la prise de conscience du héros jusque-là superficiel mais maintenant tourmenté par ses erreurs passées et désormais désireux de se racheter, d’où la fabrication de la Mark III, et enfin l’affrontement du super-héros qu’il est devenu avec son ennemi intime, Obadiah Stane, lui-même devenu Iron Monger. C’est avec l’aide et la complicité de son ami le Lieutenant-colonel James “Rhodey” Rhodes, conseiller militaire auprès de l’Armée de l’air, qu’Iron Man va pouvoir lutter contre le Mal tandis que sa fidèle et très dévouée assistante, Pepper Potts, lui sera également d’un grand secours (et voire plus, puisqu’il y a affinités…).

Jon Favreau s’acquitte ici sans problème de sa tâche (même si sa mise en scène manque d’originalité) en nous dressant le portrait de ce personnage tourmenté en conflit avec lui-même et au cœur brisé, au sens propre comme au sens figuré, qui se transforme en super-héros. Même si le scénario transpose l’histoire d’une époque à une autre, les traits de la personnalité de Tony Stark sont toujours là et sa légendaire armure high-tech rouge et or aussi. Iron Man est un film d’action à grand spectacle plutôt réussi qui n’a pour but que de divertir la cible la plus large possible.
Au travers de quelques scènes assez impressionnantes, le spectateur assiste à l’élaboration puis au perfectionnement de l’armure du super-héros ainsi qu’à l’apprentissage et à la maîtrise progressive de son maniement, donnant ainsi lieu à quelques moments cocasses. Après cela, Iron Man peut enfin aller se venger de ses ravisseurs. Vient ensuite le choc des titans lors du combat épique opposant Iron Man et Iron Monger (interprété par un Jeff Bridges méconnaissable avec son crâne rasé) qui se déroule dans les rues de la ville au milieu des passants avant de se poursuivre dans les airs. Si le succès s’avère être présent au box-office mondial ce qui logiquement devrait être le cas, il est clair que Robert Downey Jr ne va pas tarder à revêtir, une nouvelle fois, son armure de preux chevalier lors de prochaines aventures. Comme d’habitude, le fan s’amusera de l’incontournable cameo clin d’œil de Stan Lee qui apparaît, cette fois-ci, dans la peau d’un Hugh Heffner se rendant à une soirée huppée entouré de créatures de rêve.

Iron Man

Réalisation : Jon Favreau

Avec : Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Jeff Bridges, Terrence Howard, Shaun Toub.

Sortie le 30 avril 2008

Durée : 2 h 05

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Commentaires

Bonjour Jean de TOULON,45 ans , je suis un inconditionnel de super heros !! j’ai les BD d’iron man , et celle aussi des origines !!.Je trouve vraiment deplacer , de la part de STAN LEE lui meme d’avoir laisser faie un tel scenario , roccambolesque !!!!!. Meme si pour les besoins du film l’action ce passe a notre epoque ! ,on aurait quand meme pu faire un effort pour que la veritee sois respectee , par exemple ; tony fabrique lui meme la PLAQUE THORACIQUE electrique qui fait batre son coeur ! ensuite JAMES RHODES , l’aide grace a son helico à s’evader !! HAPPY HOGAN n’à jamais ete le chauffeur de TONY enfin tout untas d invrssemblence et le top du top STANE OBADIADE , alors la comme par enchantement il sont amis !!!! bizzare non alors que dans la BD ils sont enemis jurer ,l un etant un conqurent direct de l’autre ,STANE va meme jusqu’à racheter à STARK son usine !! jarvis n à jamais etais un robot .......

Le film iron-man est très bien réalisé , bien sûr dans un but commercial aussi . Ceci dit la réalisation complexe de ce genre d’arme sophistiqué reste totalement réalisable à l’heure actuelle , les moyens technologiques sont présents , il suffit juste d’en faire usage . Je suis assez intéressé par ce genre de technologie tout en étant admirateur de bien fondé pour l’humanité . Mais ce genre d’arme ne suffirait pas à protéger un pays contre une menace nucléaire , chimique ou bactériologique . Bien à vous , sincères salutations .......