Ombre de l'oiseau lyre (L')

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A condition de se laisser guider par l’auteur sans résistance. De se laisser dériver sur la trame des mots enchanteurs. C’est un conte. Un conte pour traverser le miroir de nos réalités. Un conte pour en apprendre plus sur nos rêves et nos vies réelles. Une quête et une enquête, une analyse psychologique, une psychanalyse, une dérive, une folie douce...

C’est un livre à part comme on aime à en trouver par hasard.

Certains le détesteront, d’autres le considèreront comme un livre culte. C’est un livre particulier.

Un émerveillement d’enfance et d’adulte. C’est précieux, un émerveillement. Cela se lit comme on traverse les couleurs d’un coucher de soleil...

Cela se lit avant de s’endormir dans la toile de nos rêves...

On se laisse tomber via les mots dans un monde improbable. C’est comme un tableau surréaliste. C’est comme un collage à la Prévert...

On pense à Lewis Carrol et à d’autres qui ont les clés pour traverser les miroirs, les écrans, les pistes du temps...

Adénar est un prince. Un charmant prince un peu fou. Pour sauver sa planète de l’ennui, il part en quête aventureuse. Il passe par l’asile psychiatrique mais heureusement, il y a des résistants à la mélancolie. Les résistants organisent la subversion, la lutte contre les apparences pour aller au delà du réel. Laissez-vous aller dans cette lecture...

C’est un livre pour lutter contre tous les totalitarismes, toutes les dictatures, toutes les contraintes...

C’est écrit comme un poème. C’est doux comme une calligraphie, cela s’enroule autour de vous comme un nuage de soie...

C’est irrésistible de mon point de vue personnel (qui n’engage que moi), mais je vous engage à le lire...

Andrès Ibañez a éveillé ma curiosité. Nous pouvons découvrir un autre de ses romans au Diable Vauvert : Le monde selon Varick. Si quelqu’un l’a lu, qu’il m’en donne des nouvelles.

En attendant, je vous souhaite un beau voyage en merveilleux.

Rationnalistes, s’abstenir sous peine de contrariétés.

L’Ombre de l’oiseau-lyre de Andrés Ibañez, traduction de Antoine Martin, Au Diable Vauvert (7 septembre 2006)

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