Horns

Réalisateur: 

Amoureux de Meyrin, Ignatus devient fou quand sa promise se fait assassiner.

Les faits sont contre lui et il se retrouve accusé du meurtre.

Dans sa folie, il commettra un sacrilège. Il détruira le monument érigé juste à l’endroit où l’on a découvert Meyrin.

Ignatus se réveille et découvre des cornes sur le front. En plus de cela, il se voit attribuer des pouvoirs étranges. Il s’en servira afin de découvrir la vérité.

Alexandre Aja qui nous avait étalé l’étendue de son art avec le surprenant Haute tension ou encore l’excellent remake de La colline a des yeux. Faut être couillu pour s’attaquer à un chef-d’œuvre comme celui de Wes Craven. De plus, il crucifie et brûle le chef de Monk. Vous imaginez ? Faut être un guedin !

Ici, il est plus soft. Bon quand il le peut, il se jette comme un affamé sur une scène gore. Chasse le naturel, il revient au galop.

La photographie est d’une beauté aussi bien terrifiante qu’idyllique.

Une musique lente, glauque, ponctuée par des chansons dans lesquelles j’ai reconnu Marilyn Manson.

Du Chantal Goya, ça l’aurait moins fait. Allez savoir pourquoi. Moi, ça m’aurait fait peur.

Le scénario est tiré d’un livre de Joe Hill. Qui c’est celui-là ? Me demanderiez-vous perplexe.

C’est le fils d’un petit auteur notoirement connu pour Shining, Christine, Cujo,  Salem's lot et j’en passe un peu beaucoup.

Bien entendu, l’on ressent très fort les influences de papa King. Les flash-backs sur la jeunesse. Les décors style Middle West qu’affectionne particulièrement Stephen.

Pour ce qui est des acteurs, le plus connu est sans aucun doute Daniel Ratcliffe.

Je le préfère largement ici que dans Harry Potter. Désolé si les fans vont faire des bonds, mais je trouve cela un peu culcul la praline. Les effets visuels. Avec un tel budget, la course sur leur ballet, j’ai été PTDR. J’ai cessé le carnage là, au premier volet.

Bref, Alexandre Aja nous livre un film de bonne facture. Certes, il ne restera pas dans les annales du cinéma, mais faut l’avoir vu. C’est une belle histoire d’amour.

Je sais, je sais, vous êtes en train de vous dire, ben et la chtite bande-annonce ?

C’est bon, tiendez.

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