Hier les oiseaux

C’est l’histoire d’une catastrophe due à la pollution et d’un monde post-catastrophiste. Parce qu’ils voient arriver la fin de l’espèce humaine et celles de nombreuses espèces animales dont les oiseaux, par la stérilité généralisée en plus des autres accidents et catastrophes, sans oublier guerres et crimes, les membres d’une riche famille américaine ont entrepris de créer une oasis de survie autour de leur ferme et de l’hôpital qu’ils y ont installé, à l’aide du clonage.

Le roman raconte donc la naissance de cette communauté de clones, puis les tentatives de celle-ci pour reconquérir le monde désert et les conséquences de leur naissance artificielle.

Le roman est passionnant, mais l’hypothèse sous-jacente de la détermination des capacités et du caractère par les seuls gènes, comme dans Le meilleur des mondes, reste à mes yeux plus que discutable...

Hier les oiseaux, par Kate Wilhelm, traduction de Sylvie Audoly, Livre de Poche n°34923, 2018, 357 p., couverture de Paul Biddle, 8€20, ISBN 978-2-253-08353-5