Théa pour l'éternité
Théa a 16 ans, une mère qui n’aime pas se voir vieillir et elle est amoureuse de son ami d’enfance et voisin, Théo.
Un jour Théa exprime le souhait de ne jamais vieillir et sa vie en sera changée : le professeur Jones l’entend et lui propose d’être le plus jeune élément d’une étude sur le vieillissement. Théa devra prendre un médicament qui l’empêchera de prendre de l’âge ; elle aura toujours 16 ans mais l’expérience de sa longue vie.
Poussée par sa mère, trichant un peu avec son père, Théa accepte… pour le pire !
Le livre se lit très facilement, mais, mais, j’ai du mal à concevoir qu’une ado soit à la fois assez mature pour prendre ce genre de décision et aussi simplement pour avoir conscience du temps qui passe…
De plus qui souhaite rester une boutonneuse toute sa vie, avoir l’air d’une enfant alors qu’on est adulte et ne pas entrer dans les dancings parce qu’on ne fait pas l’âge qu’il faut. Mais avec le temps, Théa aura les expériences d’une adulte, la maturité… et avec son physique de 16 ans, elle ne va pas attirer les hommes de plus de 20 ans. Suffit d’interroger les femmes : rares sont celles qui regrettent cette période où on est souvent mal dans sa peau, pas encore finie…
Bref, je trouve que la réflexion de cette ado n’a pas été aboutie avant de choisir ce qu’elle a fait. Pour le reste, le livre aurait gagné en crédibilité si elle avait eu 20 ans par exemple, un âge qui lui aurait permis d’envisager d’avoir un enfant (car 16 ans, le corps est immature et une grossesse est aussi risquée que si on a 38 ans, pour la mère et pour l’enfant).
En résumé, même si c’est agréable à lire, je ne peux pas adhérer à l’histoire car trop incohérente avec l’âge de l’héroïne.
Théa pour l’éternité par Florence Hinckel, collection Soon, Syros