Etoile d'Elnakin, Le dragon du fleuve (L')
Oskareditions, nouvelle venue en littératures de l’Imaginaire, après la belle anthologie « Passages » de Lucie Chenu (critique ici-même) nous propose à présent un roman jeunesse de Florence Hinckel.
Dans un monde futur totalement protégé de toute contamination, la riche et jeune Morgane se permet une transgression vestimentaire, ce qui lui vaut l’Exil dans la Réserve. Nous sommes dans un monde ’utopique’ érigé après « la Grande Punition » par une dynastie dirigée actuellement par Maseigneure Stuc. Comme de bien entendu, Morgane, rejointe par sa futée de petite soeur Louna, découvre le vrai monde, comme prisonnière tout d’abord, comme rebelle ensuite. La Réserve, un monde plein de vraies plantes et de vrais animaux. La révolte couve contre l’univers aseptisé d’où les soeurs viennent.
Comme on le voit, la trame est conventionnelle. Son traitement peu original est compensé par quelques beaux portraits tel celui de Maseigneure Stuc, héritière et tyran de cette bulle de civilisation. Le finale du roman, campant une Louna assaillant la bulle à dos de dragon justifie la couverture et le caractère de science-fantasy de ce roman assez moyen.
Florence Hinckel, L’Etoile d’Elnakin (Le Dragon du Fleuve), Oskar Fantasy, Paris, couv. Jean-Louis Thouard, 220 p.,