Tour des illusions (La)
C’est de la science-fiction du modèle « gore » illustré autrefois par les cauchemars de Brussolo, avec savant fou, riche criminel, monstre doté d’une intelligence prodigieuse par une expérience démente, société paranoïaque et lois « sécuritaires » qui assassinent les pauvres... Et l’annonce d’une société secrète, les Usuriers, qui n’apparaissent que par allusions dans ce récit mais dont la recherche fera l’objet des suites annoncées.
L’héroïne, Miriam, s’est réfugiée dans une communauté de sans-abri : mais cette communauté, chassée de son squat par la mairie, va tomber aux mains d’un savant fou. Le roman raconte comment Miriam finira par survivre et partir en quête de la vengeance qu’envisageront les éventuelles suites.
Avec un humour parfois assez « potache » et un moralisme « no future », Anthelme Hauchecorne a écrit un roman tout à fait conforme aux modèles des livres de la défunte collection « Gore » de Fleuve Noir, un livre qu’on prend plaisir à exécrer (je ne saurais employer « savourer » dans un tel cas) et dont la suite sera tout à fait mal/bienvenue pour notre plus grand plaisir nauséabond...
La Tour des illusions d’Anthelme Hauchecorne, réédition remaniée parue chez Lokomodo en 2011, 294p., couv. Mathieu Coudray, 6,3€, ISBN 978-2-35900022-1