Ghostbusters 2 d’Ivan Reitman

Je sais. La suite de Ghostbuster n’est pas particulièrement appréciée par les fans, votre serviteur en tête. Bâtie de bric et de broc, cette nouvelle aventure des casseurs de fantômes ressemble à s’y méprendre à la version « corporate » du premier film. Certains personnages changent d’apparence pour « coller » à leur alter ego cartoon (il faut savoir qu’à l’époque, la série animée faisait un carton auprès des plus jeunes…), Bill Murray traverse le film en pilotage automatique et pour couronner le tout, le méchant vilain est une sortie de caricature de prêtre sado-maso boudiné sorti d’une… peinture ! Il n’empêche, depuis 1984, c’est l’unique dose de chasse aux fantômes qui nous soit parvenue ! Et rien que pour cela, cette seconde (et définitive ?) aventure mérite une petite revisite ! Les fantômes ne sont certes plus du tout effrayants, mais l’aventure se laisse revoir sans véritable déplaisir. L’une ou l’autre scène entre Murray et Sigourney Weaver semblent échappées d’un scénario de meilleure tenue et enfin, la Statue de la Liberté arrachée de son socle par les notes de « Higher and Higher » de Jackie Wilson (reprise par Howard Huntsberry) reste un moment de pure énergie loufoque. La période de Noël étant celle du pardon, soyons dans l’esprit et pardonnons aux producteurs et aux acteurs cette « suite forcée », qui réserve tout de même quelques éclairs de divertissement.

Les scènes cultes :

- La Statue de la Liberté s’arrache de son socle grâce à la musique de Jackie Wilson

- L’émission sur les phénomènes paranormaux animée par Peter Veckman

Le moment de Noël

- La foule entourant le Musée d’Art de New York entonne un chant de Noël pour combattre les forces du mal.

Musique du film : ici