Gandhara

Auteur / Scénariste: 

Daniel Kissling, détective privé sans ambition, vit comme il peut de petits contrats jusqu'au jour où un riche collectionneur lui demande de retrouver une statue extrêmement rare qu'il vient d'acheter et qui n'est jamais arrivée à destination. Daniel, étonné par les moyens que le magnat met à sa disposition, se lance sur les traces du marchand d'art qui devait livrer la statue. De Nice à Londres, de Bangkok à Bali, jusqu'aux plus hauts sommets de l'Hindou-Kouch, les pistes se multiplient, plus étranges les unes que les autres. Pourquoi le marchand d'art laisse-t-il derrière lui des énigmes à son attention ? Pourquoi une Chinoise irrésistible s'attache-t-elle à lui au point de l'accompagner au cœur de l'enfer ? L'ombre de Joseph Conrad plane sur Gandhara. Ceci est l'histoire d'un homme qui apprend à vaincre la peur dans un monde en proie au terrorisme, à trouver la paix alors que la mort peut frapper à tout moment.

 

WOW ! J’ai lu la version e-pub sur ma nouvelle liseuse et bien m’en a pris. Le vocabulaire et la langue sont soutenus (j’ai pu tester le dictionnaire intégré sur plusieurs mots, et je vous rassure, ne pas en connaitre le sens pointu n’entrave pas la lecture mais ils titillent les amateurs de beau français car peu usités) et la culture en histoire de l’art fera les délices des lecteurs qui veulent aller un peu au-delà du thriller/policier.

Mais il n’y a pas que ma réaction à chaud sur la forme et le style. Le fond du roman n’a pas à rougir non plus. Loin de là ! C’est emballé, trépidant : nous voyageons à la poursuite de cette statue et les dernières pages apportent les réponses aux questions qu’on se pose… et même plus (surprise !).

Je l’avais choisi car Richard Canal était dans la liste des nominés pour le prix Bob Morane (voir ici http://bobmorane.noosfere.org/?prix=bobmorane&rub=actu) et c’est du lourd ! Une enquête à rebondissements, un soupçon de culture et une langue raffinée, quel beau mélange !

 

Gandhara par Richard Canal, éditions Séma

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