Faucheur, les Aux' T1 (Le)

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Sven est un membre des légions spatiales. Seulement, son principal défaut qu’il ne faut surtout pas avoir quand on est dans ce genre d’unités, c’est d’être une forte tête. Une nouvelle insubordination le menotte à un pilori. La sentence, vingt-cinq coups de fouet. Nous sommes au beau milieu d’un fort qui lui-même est au beau milieu d’un désert.

Soudain, alors que la sentence vient de zébrer le dos de notre héros, les Ferox, les autochtones de la planète, enfoncent les défenses du camp et massacrent tous ses occupants. Excepté Sven qui est resté menotté. Libéré, emprisonné, libéré une nouvelle fois, il sera dans la ligne de mire d’un général qui lui proposera une mission. Mais quand on est dos au mur et que la mort vous effleure l’échine de ses longs doigts crochus, quelle genre de mission vous proposera-t-on ? La pire ?

Quand on dit que l’on a littéralement dévoré un bouquin, ici, c’est le cas de le dire.

Si vous voulez de l’action à l’état pur dans une narration à la première personne, alors viendez (du verbe viendre, 3ème groupe) dans l’univers de David Gunn. Pas une seconde pour reprendre son souffle. J’ai été happé par l’ampleur de cette fresque. David Gunn nous emmène dans un univers futuriste, des planètes originales et des créatures exotiques à souhait. Que du bonheur !

Les attaques de masse style débarquements planétaires sont gérées d’une main de maître. Sachant que c’est un exercice littéraire compliqué du fait de son caractère à la fois grandiose et fouillis, je m’incline devant la dextérité avec laquelle David Gunn a su gérer cette situation.

Au cours de ces 400 pages, David Gunn ne nous octroie que quelques répits sous forme de sexe.

David Gunn, Le Faucheur, traduction : Grégory Bouet, illustration : Art line/Brand X, 374 p., Bragelonne

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