Demain la terre

Anthologie de nouvelles sur le thème du monde de demain et de l’écologie, nous y retrouvons Jean-Pierre Andrevon, Jean-Pierre Hubert, Danielle Martinigol et Christophe Lambert.

Andrevon dans « La dernière Pluie », nous conte une nouvelle version de l’Arche de Noé, dans un monde triste et noir, d’humeur un peu pessimiste.

Christophe Lambert (« La compagnie de l’air ») est plus proche du récit de terrorisme pour cause écolo, avec une compagnie qui détiendrait le monopole de l’air non pollué et jouerait ainsi, selon les revenus des gens, avec leur survie. On y voit un Japon futuriste avec un kamikaze de demain.

« Chiens de mer » de Danielle Martinigol est aussi un récit d’éco-terrorisme où une jeune femme joue de ses charmes pour apprendre le lieu d’une réunion secrète concernant l’exploitation de gisements d’eau.

Jean-Pierre Hubert (« Le temps d’aimer est bien court ») nous rappelle nos émotions d’adolescence avec l’amour que se portent deux préados, dont le jeune homme souffre d’une maladie génétique due au souhait de ses parents de se reproduire à n’importe quel prix. Le tout dans un monde aseptisé des irradiations, comme sous une bulle (de fric !) entouré d’une zone contaminée.

« Marée descendante », seconde nouvelle d’Andrevon, est le récit d’une station orbitale où les scientifiques se mettent en stase après avoir compris que le monde s’était détruit. Quand le seul survivant se réveille, les siècles sont passés et bien plus que prévu…

Mes deux nouvelles préférées sont celle de Christophe Lambert et celle de Danielle Martinigol. Leur thème était prenant, leur fin moins attendue et surtout, j’aime bien l’idée positive qu’on peut lutter tout le temps pour quelque chose en quoi on croit, quels que soient les obstacles, même si on est le dernier à y croire. Les autres récits sont moins optimistes et donc pour moi, moins accrocheurs.

Cet ouvrage est une réédition du même titre paru en 2003.

Demain la terre, anthologie par Denis Guiot, illustré par Philippe Munch, Mango jeunesse