Parfum du mal, Fille d'Hécate T2 (Le)

« Il parait que je suis devenue une femme et une sorcière accomplie… pourtant j’ai besoin plus que jamais qu’Hécate guide mes pas. Me voilà au service de la police, à tenter d’élucider des meurtres grâce à mes pouvoirs naissants. Ajoutez à cela ma recherche de boulot et mon ex qui refait surface… Voilà de quoi être déboussolée ! ».

Après la découverte de ses dons d’empathie, Maëlys est propulsée au sein d’une enquête macabre : des jeunes filles ont été retrouvées atrocement mutilées, les scènes de crime évoquant la magie noire. Elle et ses amies vont devoir explorer les côtés les plus sombres de Marseille tandis que la vie sentimentale et professionnelle de notre héroïne ne fait que se compliquer de plus en plus…

Cécile Guillot nous livre ici la suite logique de son premier tome paru l’année passée. Nous reprenons l’histoire exactement où elle s’était arrêtée.

Nous retrouvons avec plaisir Maëlys pour la suite de ses aventures ainsi que les personnages dont nous avions déjà fait connaissance : Dorine, Patricia et Alexandre.

Tout commence lorsque Maëlys, qui a pris pleinement conscience de son pouvoir d’empathie (cf le Tome 1), se verra appelée à l’aide par la police pour résoudre une enquête en compagnie de Dorine et Patricia.

La ville est secouée par une vague de meurtres à caractère occulte et ses pouvoirs pourraient s’avérer utiles.

Disons-le d’emblée, ce n’est pas un roman policier. L’enquête est très légère et sert surtout à introduire un nouveau personnage qui pourrait s’avérer très important pour les prochains tomes.

Cécile a surtout décidé d’approfondir la personnalité et le vécu de son héroïne. Bon nombre de personnages nouveaux vont faire leur apparition mais, à quelques exceptions près, ils sont très peu approfondis et servent pour le moment de faire-valoir pour étoffer le caractère de Maëlys.
Il y a Alexandre, le jeune homme dont elle est tombée amoureuse dans le premier tome, que l’on ne voit qu’à la fin du roman malgré les mails répétés que lui envoie Maelys. Cependant, bien qu’il brille par son absence durant 90 % du récit, il jouera un rôle important dès son apparition. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.

Maëlys décrochera aussi son premier CDD et entrera de plein pied dans la vie professionnelle. Là aussi, le personnel et les patients du centre hospitalier sont secondaires à l’exception de Jihanne qui jouera certainement aussi un rôle encore plus important dans les volumes à venir.

En l’absence d’Alexandre, le premier amour de Maëlys viendra se rappeler à son souvenir en la personne d’Anthony.

Vous l’avez compris, le second tome va approfondir le plus possible la personnalité de notre héroïne, pour notre plus grand plaisir.

Il est très facile de s’identifier à Maëlys qui, en dépit de ses pouvoirs, est une jeune fille comme les autres évoluant dans notre société contemporaine.

J’apprécie toujours autant la plume de Cécile qui, simple et fluide, nous guide tout au long des pages. Une histoire rythmée qui se lit d’une traite tant l’intrigue est bien menée.

Bref, un second volume encore meilleur que le premier, plus abouti, plus riche. Des éléments se mettent en place pour la suite de la saga, des révélations sont à venir et je suis impatient de voir ce qui va se produire dans le tome 3.

A noter également les croquis signés Anna Marine en fin de roman qui vous permettront de visualiser avec justesse les personnages principaux.

Le parfum du mal, Fille d’Hécate Tome 2, par Cécile Guillot, 171 p., 2013, Editions du chat noir, ISBN : 979-109062719-2, 14,90 €