Fille qui pouvait voler (La)

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Il s’agit d’une histoire pour enfants, même si elle est assez longue. Je suppose qu’un jeune lecteur ne la lira pas de façon aussi continue que je l’ai fait et sera donc moins sensible aux contradictions, parfois voulues (évolution ou changements d’un personnage, révélations), parfois moins justifiées, tant dans les actes des personnages que dans leur présentation. Peut-être aussi des erreurs de traduction ou de correction, par exemple quand l’héroïne est supposée naître au bout de quatre mois, sans que personne dans son village natal ne trouve ça anormal.

 

Une autre bizarrerie est le fait que l’héroïne, affublée du nom bizarre Piper McNimbus, vivant dans une famille qui se veut conforme à des règles de normalité absolue, et privée jusqu’à onze ans de tout contact avec les autres enfants, ait néanmoins développé une compréhension du monde suffisante pour s’intégrer rapidement à une classe pourtant spéciale.

 

Parce que l’école où arrive Piper, supposée la réintégrer dans le monde « normal », est en quelque sorte l’opposé de celle des X-Men. Le but de la directrice est de détruire les capacités des enfants et celles des animaux extraordinaires trouvés ici ou là. De découverte en découverte et de retournement de situation en autre retournement, Piper finira par libérer enfants et animaux

et retourner chez elle avec un nouvel ami.

 

Il y a, bien sûr, des idées qui peuvent être prises pour des allusions aux autres œuvres que le lecteur aura déjà rencontrées, livres ou films.

 

La fille qui pouvait voler, de Victoria Forester, traduction de Raphaëlle Pache, Lumen, 2020, 302 p.

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