Lady Hunt

Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d’une maison qui l’obsède, l’attire autant qu’elle la terrifie. En plus d’envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu’il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l’héritage d’une malédiction familiale auquel elle n’échappera pas ? D’autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune femme, qui travaille pour une agence immobilière à Paris – plus un effet secondaire qu’une carrière. Tandis qu’elle fait visiter un appartement de l’avenue des Ternes, Laura est témoin de l’inexplicable disparition d’un enfant. Dans le combat décisif qui l’oppose à l’irrationnel, Laura résiste vaillamment, avec pour armes un poème, une pierre noire, une chanson, des souvenirs… Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l’énigme du réel ?

Un roman pas trop mal ficelé, avec une première et une quatrième de couverture plutôt intrigantes.
L’action arrive rapidement, l’enfant – évoqué dans le résumé – disparaît à peine 40 pages après le début du roman. Par cet enlèvement, l’auteur a réussi son pari : nous donner des frissons, nous déranger... c’est le but du roman gothique anglais !

La narration est à la première personne, cela aide à s’immiscer dans l’histoire et à s’attacher au personnage. Cette immersion est telle que l’on a tendance à ressentir ses émotions et surtout ses craintes.

J’ai eu par contre un peu de mal à certains moments car il y a un manque évident d’informations importantes. On ne comprend pas où l’auteur veut nous emmener. C’est quelque peu décousu et l’on a du mal à tout comprendre. Par contre, on arrive facilement à deviner la fin, ce qui peut déranger certains lecteurs avides de suspense.

En conclusion, ce roman n’est pas le livre à lire à tout prix, je dirais juste de vous faire votre propre avis si vous aimez la littérature de ce genre, sinon je vous conseille de passer votre chemin.

Lady Hunt d’Hélène Frappat, éditions Actes Sud