Voleur d'éclat (Le)
Après les aventures du « Cueilleur de fraises » et du « Peintre des visages », les amies Jette et Merle ont levé le pied et s’occupent l’une de personnes âgées dans un centre, l’autre d’animaux dans un refuge.
Mais il faut croire que certains sont des aimants à embrouilles et que les deux filles sont très très douées pour se retrouver au centre de mystères. Il suffit que Jette aille nourrir les chats de sa mère et de son beau-père, partis en week-end, pour qu’elle trouve une jeune fille, couverte de sang pelotonnée dans un buisson dans le jardin des absents.
Il suffit qu’elle héberge cette fille égarée pour que celle-ci se révèle être une patiente de son psychiatre de beau-père.
Il suffit que le père de cette Mina ait juste été assassiné la nuit de la fuite de la jeune fille, qui ne se souvient de rien.
Il suffit… de tout cela pour nous entraîner sur la piste d’une sombre histoire qui mêle sectes, violences, abus, schizophrénie et plein de choses qui nous tiennent en haleine à la suite de Jette et Merle, à poursuivre aussi les amours du commissaire qui ne laisse pas indifférente la mère de Jette.
J’avais déjà adoré le « Peintre des visage », je me suis laissé embarquer ici aussi, même s’il me faut reconnaître que certaines évolutions sont prévisibles.
C’est hélas le dernier volet d’une trilogie… sauf si l’auteur nous fait une surprise.
Le voleur d’éclat de Monica Feth, traduit par Sabine Wyckaert, Hachette