Héritière, Atlantis T1 (L')
Adel Pullman vit dans un sordide orphelinat de Paris où elle est victime de brimades de la part de la surveillante en chef.
Son espace de liberté, c’est le grenier où elle se réfugie et découvre, par hasard, dans la malle qui et tout ce qu’il lui reste de ses parents, une cachette avec un médaillon et un carnet de notes.
Sitôt le médaillon contre elle, elle ressent sa chaleur et ne peut se résoudre à s’en séparer.
Apprenant par accident qu’elle va devoir partir au service d’un sinistre personnage chez qui les servantes disparaissent sans laisser de trace, Adel s’enfuit de l’orphelinat, par les toits.
Elle se réfugie sur une péniche et de là, accompagnée du froussard et traître Hyeronimus, elle décide de rejoindre l’endroit où ses parents ont disparu, à la recherche de l’Atantide.
Mais un homme mystérieux, à la canne magique, la poursuit dans son périple à travers l’Europe : il veut le médaillon transdimensionnel… à n’importe quel prix, même celui du sang.
Si l’histoire est partiellement comme un David Copperfield revisité (la pauvre orpheline) ave une idée du fantastique et de la mythologie, il reste fort adapté à son public (à partir de 9 ans) avec une nette impression qu’il plaira plus aux petites filles.
Le fait qu’il ait été écrit par une mère et sa fille est franchement original et les références à Philip Pullman (A la croisée des Mondes, Il était une dois dans le Nord) sont justifiées (jusqu’au nom de l’héroïne).
Excellente idée que ce facsimile du carnet de notes d’exploration du Professeur Pullman, collé dans la couverture, avec une réserve : l’emploi du latin doit être bien hors de portée des 9 ans et +.
Sinon, comme pour tout premier tome, on espère confirmation des bonnes premières impressions avec la suite !
L’héritière, Atlantis, tome 1 par Christine et Madeleine Féret-Fleury, illustré par David Revoy, Hachette Jeunesse