Et c’est ainsi que nous vivrons

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Douglas Kennedy est un auteur américain connu qui ne cache pas ses opinions politiques démocrates et sa crainte de Trump. Aussi s’attache-t-il, dans ce thriller, à présenter un futur dystopique malheureusement parfaitement crédible, dans lequel les États-Unis ont éclaté entre la République Unie du Président Chadwick, progressiste, et la Confédéraion, théocratique, après une nouvelle guerre de Sécession. Si l’auteur place son roman en 2045, il est hélas probable que l’Histoire risque d’aller encore plus vite.

Le roman, c’est l’histoire d’une mission particulièrement difficile de l’agent Samantha Stengel, qui doit éliminer un agent confédéré qui n’est autre que sa demi-sœur, dont elle vient d’apprendre l’existence. Et ceci dans la Zone Neutre, le Minnesota, partagé entre les deux nations ennemies. Elle va aller de découverte en découverte, tout en nous présentant les réalités des deux nations, y compris la nécessité, dans la République, d’une surveillance presque totalitaire au nom même de la liberté.

Si un des épisodes de cette histoire m’a paru presque contradictoire, c’est bien sûr à la description des deux systèmes et aux nombreuses discussions ou remarques de la narratrice et héroïne qu’il faut s’intéresser. Douglas Kennedy construit une double dystopie trop facilement réalisable, trop probable dans un avenir proche.

 

Et c’est ainsi que nous vivrons, de Douglas Kennedy, traduit par Chloé Royer, Pocket n° 19308, 2024, 452 p., couverture de Pierre Béronie, ISBN 978-2-266-34104-2

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