Duel des génies (Le)

Nous plongeons dans la Renaissance italienne, vers 1488. Petit à petit, nous allons découvrir un enfant d’abord puis un juene adulte qui, contre toute attente parentale, veut devenir artiste et pas commerçant. Mais pas un artiste simple, le MEILLEUR sculpteur au monde ! Il s’appelle Michel-Ange Buonarroti mais la postérité n’a retenu que son prénom.

Michel-Ange, protégé de Laurent le Magnifique, vit à Florence mais doit fuir quand Savonarole prend le pouvoir et tente de faire de la ville de tous les plaisirs et des arts, une forteresse de foi et de renoncement.

Et il se réfugie dans la ville où il rencontre un homme de 23 ans son aîné,  un génie de la peinture et de l’ingénierie : Leonardo da Vinci. Après des mois et des mois d’une forme de fraternité, le caractère très entier de Michel-Ange entraine la rupture et évolue vers une forme de haine pour Leonardo.

En fait, ce n’est pas tant l’histoire et sa fin qui comptent puisque les personnages sont historiques et on sait d’avance que Vinci meurt à 67 ans et que Michel-Ange lui survivra plusieurs décennies.

Mais on se laisse vite prendre par ce texte très vivant, d’une plume fluide et énergique. On se retrouve à lire 70-80 pages juste avant de dormir, avec l’envie de repousser le sommeil avant d’y succomber.

Pour compléter, la fin de l’ouvrage présente quelques photos des créations du principal personnage, Michel-Ange, car même si le titre présente l’idée de deux génies, Vinci est plus ici un faire-valoir de son jeune condisciple.

Quand lecture et culture font un chemin ensemble, on y gagne plaisir et connaissances.

Le duel des génies par Sophie Doudet, Scrinéo