Death Note

Les Dieux s’amusent

 

Meurtres sur commande

Light Yagami trouve par hasard sur la chaussée un cahier abandonné là par un Dieu de la Mort, nommé Ryûk. Ce Cahier de la Mort a un bien étrange pouvoir. En effet, il suffit d’y inscrire le nom d’une personne dont on souhaite la mort tout en visualisant dans sa tête son visage pour qu’elle meurt d’une crise cardiaque dans les 40 secondes qui suivent. A titre de test, Light se met à y écrire soigneusement une liste de noms de dangereux malfaiteurs. Dans la mesure où un grand nombre de décès consécutifs à une crise cardiaque a été observé dans un court laps de temps parmi les criminels poursuivis par la justice ou déjà emprisonnés, cela a fini par attirer l’attention d’Interpol qui s’interroge pour savoir s’il s’agit là d’une vague de meurtres ou d’une incroyable série de coïncidences. Une cellule d’enquête spéciale chargée de résoudre cette affaire est alors constituée, à la tête de laquelle est nommée Soichiro Yagami, un homme charismatique et respecté de tous, qui s’avère être non seulement le Chef de la Police de Tokyo mais aussi le père de Light. Bien que travaillant en étroite collaboration avec Interpol, l’enquête de cette cellule spéciale piétine. Il est alors décidé de faire appel aux services d’un détective privé aux prodigieuses capacités, seulement connu sous le nom de “L”, car personne ne connaît son véritable nom, ni son visage. Bien qu’il travaille toujours dans l’ombre et sous couvert de l’anonymat, il a la réputation d’arriver à résoudre n’importe quelle affaire.

 

Duel sans merci

Cette vague de morts mystérieuses fait désormais la une des médias qui ont baptisé l’auteur de ces terribles méfaits du nom de “Kira”. Si très rapidement L soupçonne Light d’être le mystérieux Kira sans toutefois arriver à le prouver, il lui manque une pièce essentielle dans la reconstitution du puzzle que constitue cette affaire : il ignore, en effet, l’existence du Cahier. Une traque infernale s’engage alors entre L et Light sous le regard amusé de Ryûk, le Dieu de la Mort à l’origine de ce massacre organisé. Quiconque baissera sa garde, ne serait-ce qu’une seule seconde, perdra. Bien que les tentatives pour arrêter Kira deviennent de plus en plus élaborées, Light parvient cependant toujours à garder une longueur d’avance dans la mesure où il a trouvé le moyen d’accéder aux données concernant l’enquête qui sont stockées dans l’ordinateur de son père sans que celui-ci le sache, ni ne s’en rende compte.

Le duel psychologique entre L et Light ne tarde pas à entrer dans une nouvelle phase lorsqu’un nouveau Cahier de la Mort arrive sur Terre apporté, cette fois-ci, par Rem, un autre Dieu de la Mort. C’est Misa Amane, une pop star vouant un véritable culte à Kira, qui entre en sa possession. Devenant elle-même à son tour un 2ème Kira, elle accepte par la suite l’offre qui lui est faite par Rem de posséder “l’œil de la Mort”. Cet œil permet à son possesseur de connaître le véritable nom de toute personne. Dotée de ce pouvoir très particulier, Misa propose alors à Light de s’allier avec lui. Ensemble, ils espèrent ainsi découvrir la véritable identité de L, afin de pouvoir écrire son nom dans le Cahier de la Mort et se débarrasser enfin de lui mais L n’a pas dit son dernier mot.

Justice est faite

Light est un brillant lycéen âgé de 17 ans au tempérament assez taciturne qui s’apprête à entrer à l’université. Le fait que son père soit le Chef de la Police de Tokyo contribue grandement à son attachement pour la Justice. Par le passé à plusieurs reprises, il a aidé son père dans ses enquêtes et il se destine d’ailleurs à suivre plus tard ses traces. Relativement blasé par sa vie monotone, Light voit dans le Cahier de la Mort un signe du destin. Dans un premier temps, il commence à le tester sur des criminels déjà condamnés et sur ceux recherchés par la police mais qui sont restés encore impunis jusqu’alors. Rapidement enivré par son pouvoir de vie et de mort sur n’importe quel individu, germe alors en lui l’idée d’une société utopique où le crime serait définitivement éradiqué, chacun vivant dans la peur de son châtiment divin. En se servant du Cahier de la Mort qu’il considère comme étant le meilleur moyen de faire baisser le taux de criminalité, il veut purifier la société pervertie et recréer un monde idéal dépourvu du Mal. Il est maintenant prêt à tout pour appliquer sa propre justice et devenir l’égal d’un Dieu de la Mort. Pour arriver à ses fins, il ne se contente désormais plus de s’en prendre uniquement aux criminels et n’hésite pas à s’attaquer également à toute personne qui ose se mettre en travers de son chemin, provoquant ainsi une véritable hécatombe.

Au sein de la population, Kira est devenu une figure emblématique autant adulée par certains que détestée par d’autres. Rapidement, ses fans du monde entier voient un signe divin dans les agissements de ce justicier invisible à qui ils vouent un véritable culte. Le pays tout entier est divisé entre ceux qui considèrent Kira comme un justicier chevaleresque et redresseur de torts tandis que les autres ne voient en lui qu’un horrible serial killer au palmarès impressionnant.

Les Dieux sont tombés sur la tête

Ryûk, tout comme Rem, est un Shinigami, c’est-à-dire un Dieu de la Mort. Employés des Enfers, les Shinigamis sont chargés de mettre un point final aux destinées humaines. Pour cela, ils disposent d’un Cahier de la Mort où ils inscrivent le nom des humains que la Grande Faucheuse emportera et, faire passer de vie à trépas des mortels avant l’heure fatidique, prolonge d’autant la vie des Dieux de la Mort.

Bien qu’il soit d’un tempérament assez facétieux, Ryûk s’ennuie mortellement au beau milieu des paysages désolés de l’Enfer alors, histoire de pimenter un peu son quotidien, il décide de provoquer le Destin en égarant volontairement son Cahier de la Mort sur Terre. Ce dernier atterrit entre les mains de Light Yagami et Ryûk se régale du duel qui va opposer L et Light, sans compter qu’il prend un malin plaisir à ne délivrer qu’au compte-gouttes les règles du Death Note à son nouveau propriétaire.

Rem, l’autre Dieu de la Mort, est d’un tempérament plus effacé que Ryûk et il est plus attaché à Misa que Ryûk ne l’est à Light. Rem prend son rôle de Dieu de la Mort très au sérieux mais il adopte aussi parfois un comportement plus proche de celui des humains et plus compatissant à leur égard.

La règle du jeu

Le mode de fonctionnement du Death Note est régi par un certain nombre de règles très spécifiques auxquelles on ne peut déroger. C’est ainsi qu’y inscrire un nom au hasard, ne suffit pas à provoquer la mort. En effet, il faut également connaître le visage de cette personne et le visualiser dans sa tête au moment où on y inscrit son nom, ceci pour éviter de se tromper de victime et de tuer, par mégarde, des homonymes. Le principe est simple : pour supprimer une personne, il suffit d’inscrire son nom dans le Cahier. Si aucune cause spécifique de la mort n’est spécifiée, elle mourra systématiquement d’une crise cardiaque dans les 40 secondes qui suivent. Si le détenteur du Cahier décide de faire mourir sa victime d’une autre façon, il dispose alors de 6 minutes et 40 secondes pour la décrire dans les moindres détails, à condition que celle-ci se déroule de manière plausible et dans un délai maximum de 23 jours. La mort de cette personne se produira alors de l’exacte façon dont elle a été décrite. Une fois qu’un nom a été inscrit dans le Cahier, il ne peut, en aucun cas, être effacé. Seul le détenteur du Cahier peut voir et entendre le Dieu de la Mort à qui il appartenait auparavant.

A la différence de l’emprise de certains autres objets maléfiques, son utilisateur peut s’il le désire rendre à tout moment son Cahier au Dieu de la Mort, oubliant alors instantanément tout ce qui s’est déroulé précédemment en rapport avec ledit Cahier. C’est d’ailleurs à un moment l’option que choisira Light pour perturber l’enquête à son sujet et brouiller les pistes, transférant ainsi les soupçons de L et de la police sur d’autres suspects potentiels. Toutefois, si un ancien possesseur d’un Cahier le touche à nouveau ultérieurement, tous les souvenirs, qui y sont liés, lui reviendront alors en mémoire.

S’il le désire un Dieu de la Mort peut également transmettre un autre pouvoir : celui de “l’Oeil de la Mort”, qui permet de percer l’identité de n’importe quel être humain. Toutefois posséder ce nouveau pouvoir a un prix : son possesseur doit faire don au Dieu de la Mort, qui lui en fait cadeau, de la moitié du temps qu’il lui reste à vivre. Light, voulant rester le plus longtemps possible en vie pour mener à bien sa mission, refuse la proposition tandis que Misa, particulièrement perturbée par une tragédie personnelle survenue dans son passé, l’accepte sans hésiter.

Battle Royale

Ici, tout comme dans la saga des Ring, un objet en apparence banale (une K7 vidéo pour Ring et un simple cahier pour Death Note) emprisonne ses victimes dans une mort inéluctable. Cette facétie, organisée par des Dieux de la Mort dans le seul but de trouver un palliatif à leur ennui mortel, débouche sur une nouvelle façon d’aborder le thème de l’éternel combat entre le Bien et le Mal tout en mettant en scène un antihéros adolescent à l’intelligence perverse.

Comme dans une gigantesque partie d’échecs, on assiste à l’affrontement cérébral entre deux fins stratèges immatures qui ne veulent pas perdre au jeu et qui n’hésitent pas à faire fi de la morale pour remporter la partie. L’intrigue ne s’arrête pas qu’à l’affrontement psychologique sans merci auquel se livrent les deux principaux protagonistes puis qu’elle comporte aussi de multiples rebondissements, fait intervenir bon nombre de personnages secondaires et aborde toutes sortes de thèmes très variés.

Au milieu de tout cela, on voit régulièrement intervenir les deux Dieux de la Mort, Ryûk et Rem, qui nous apparaissent sous la forme de personnages géants en 3D, très similaires à ceux du manga originel. Ils ont un look assez semblable à celui de musiciens de Heavy Metal. Ils ont des cheveux longs et ébouriffés, sont outrageusement maquillés et portent toutes sortes de colifichets macabres en guise d’accessoires.

Death Note

Réalisation : Suzuke Kanebo

Avec : Tatsuya Fujiwara, Kenichi Matsuyama, Takeshi Kaga, Yu Kashii, Shunji Fujimura, Shigeki Hosokawa, Asaka Seto, Erika Toda, Nana Katase, Magy, Shido Nakamura ainsi que la voix de Shinnosuke Ikehata et de Shido Nakamura.
Sortie le 9 janvier 2008
Durée : 2 h 20

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